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Fraternité N° 3594 du 29/4/2014

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Le double jeu de Paul Essè Iko: Refus de suspension de la grève par la Cstb
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  Fraternité


Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche des confédérations syndicales sur la Préfecture
Mardi 25 Mars 2014, Cotonou: Les Confédérations et Centrales Syndicales effectuent une marche sur la Préfecture de Cotonou pour exiger la satisfaction de leurs revendications Photo : (De gauche à droite) M. Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la CSA Bénin, M. Noël Chadaré, Secrétaire Général de la COSI Bénin, M. Paul Issé Iko, Secrétaire Général de la CSTB et M. Laurent Mètognon, Secrétaire Général de la FESYNTRA-FINANCES.


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Une énigme. Il n’y a pas un autre mot pour qualifier le comportement du Secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb), Paul Essè Iko. Alors que sa confédération et lui-même disent être opposés à la suspension de la grève par les quatre autres centrales avec lesquelles ils ont déclenché depuis trois mois, un mouvement de débrayage, le syndicaliste Paul Essè Iko a surpris son monde hier matin en prenant le chemin de l’école.


En effet, il était à l’école primaire de Cadjèhoun où d’ailleurs il est directeur pour encadrer l’un des instituteurs qui exercent en vue de l’obtention de son Cap. Et cet encadrement qui n’est évidemment pas gratuit a laissé pantois plus d’un. Essè Iko choisit-il d’être jusqu’auboutiste ou contrairement à ce qu’il fait croire, n’est-il pas comme bon nombre de ses compatriotes, juste un opportuniste ? Tout compte fait, si ce comportement de l’audacieux syndicaliste n’est pas un double jeu, cela y ressemble fort bien. Car, demander aux enseignants de ne pas aller à l’école et au même moment y être pour encadrer un instituteur, ne répond à aucune logique. A moins que cela soit du bénévolat ou peut-être bien un égarement qui l’a conduit en ces lieux familiers après un long sevrage. Evidemment, chez Paul Essè Iko, les paroles professent la guerre mais les actes….la paix. Et, si c’est ainsi, c’est tant mieux.


Angelo DOSSOUMOU

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