L’enregistrement des professionnels des médias sur les listes électorales dans le cadre des prochaines élections à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont effectivement démarré hier mardi 29 avril.
A la mairie de Cotonou, l’un des deux postes prévus dans la ville de Cotonou, les journalistes-électeurs qui ont effectué massivement le déplacement ont dû faire face à la lenteur des agents affectés à cette tâche.
Luc Aimé Dansou, journaliste tenant fièrement sa carte d’électeur en main aux côtés de René Talon, journaliste à la radio nationale, en partance de la mairie de Cotonou, plus précisément du poste d’enregistrement implanté sur les lieux dans le cadre de l’élection des prochains représentants des médias béninois au sein de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
Cette illustration traduit fort bien la situation qui a prévalu au niveau de ce poste au cours de la soirée d’hier, premier jour des opérations d’enregistrement.
Le premier qui visiblement s’est armé de beaucoup de patience a fini par avoir gain de cause après plus d’une heure d’attente, tandis que le second, après une demi-heure d’attente environ et face à la situation qui prévalait sur les lieux ajoutée à l’heure tardive, a préféré rebrousser chemin. Nombre des professionnels des médias qui ont effectué le déplacement hier se sont vus confronter à l’un ou l’autre des deux cas. Mais dans la soirée où notre équipe de reportage est passée sur les lieux, la situation était beaucoup plus prononcée et nombre des journalistes rencontrés ont déploré la lenteur des trois agents affectés à cette mission.
Les électeurs rencontrés ont regretté le fait qu’il y ait un seul poste au niveau de la mairie de Cotonou, un seul registre, un seul carnet de cartes… Face à la grogne des électeurs et pour la célérité, deux des trois agents présents à ce poste se sont vus dans l’obligation de remplir à deux le seul carnet de cartes. Mais cela n’aura rien changé à la situation. A 16 heures 35 minutes, 75 électeurs étaient enregistrés. Déjà peu après 16 heures, la plupart des journalistes qui ont effectué le déplacement ont été priés de revenir ce jour.
Du côté des agents visiblement lassés, la tendance n’était pas non plus à la réjouissance. Sylvain Gbénou explique que depuis 9 heures qu’ils ont commencé les opérations, ils n’ont pas eu un seul instant de répit.
« Nous n’avons même pas mangé depuis que nous sommes assis ici», se plaint-il, invitant par ailleurs les professionnels des médias mécontents à la patience. En réalité, il semble que nombre d’électeurs ont choisi de s’inscrire tôt, ce qui justifie la grande affluence observée hier en présence des états-majors de tous les candidats en lice pour la cinquième mandature de la HAAC.