Hier mardi 29 avril, la Commission nationale pour l’apprentissage a tenu, à Cotonou, sa première session au titre de l’année 2014.
Les travaux ont été lancés par le directeur adjoint de cabinet du ministre en charge du Travail, de la Fonction publique, de la Réforme administrative et institutionnelle, Private Tchikpè, et permettront de dynamiser le secteur.
La Commission nationale pour l’apprentissage est un organe consultatif tripartite en matière de règlementation de l’apprentissage qui a pour mission d’étudier les problèmes de l’apprentissage, d’émettre des avis, de formuler des propositions et des résolutions dans le secteur.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que les relations entre le maître artisan et son apprenti sont, pour la plupart, basées sur les liens de solidarité et de parenté plutôt que sur la signature en bonne et due forme d’un contrat fixant les droits et les obligations de chacune des parties, entraînant de ce fait des conflits de compétence, des dispersions d’énergie et l’absence de cohérence dans l’intervention des organisations faîtières et de certains partenaires techniques intervenant dans le secteur.
La session dont les travaux ont eu lieu hier à Cotonou a permis aux participants de se pencher sur des questions importantes dont entre autres : le rôle des acteurs publics et privés dans la prise en charge de l’apprentissage au Bénin, l’étude de l’avant-projet d’arrêté portant règlementation intérieure de la commission; l’examen de l’avant-projet fixant les indemnités des membres, puis l’élaboration d’une feuille de route pour la poursuite des actions de modernisation de l’apprentissage informel dans notre pays.
A la cérémonie d’ouverture, le directeur adjoint de cabinet du ministre en charge du Travail, Private Tchikpè, a insisté sur la nécessité de moderniser ce secteur de l’apprentissage qui, dit-il, contribue à plus de 30% au produit intérieur brut(PIB). C’est ce qui a motivé le gouvernement à prendre un décret en juillet 2008 portant condition de fond, effet et mesures de contrôle de l’exécution du contrat d’apprentissage.
Pour sa part, le directeur de la Formation continue, de la main-d’œuvre et de l’apprentissage, Rachid Mohamed Abouzounon, est revenu sur les conditions difficiles dans lesquelles ce secteur a pu se doter d’un cadre de concertation «indispensable pour sortir le secteur qui de tout temps a perduré dans l’informel».
Il a saisi l’occasion pour dire sa gratitude à tous les acteurs qui ont fait montre de grande disponibilité et spontanéité pour la réussite de cette mission