COTONOU -- Le gouvernement béninois a réduit le nombre de postes de contrôle sur les axes routiers du corridor béninois, a annoncé lundi à Cotonou le ministre béninois de l'Intérieur, de la Sécurité publique et des cultes.
Cette décision portant réglementation des postes de contrôles routiers sur les corridors, en vue de lutter contre le phénomène de rançonnement, qui prend un ampleur inquiétant sur les axes routiers du pays, a fixé le nombre de postes de contrôles.
Le nombre de postes est limité à trois sur l'axe Cotonou- Malanville, ville frontalière avec le Niger; trois sur l'axe Cotonou-Porga, ville frontalière avec le Burkina Faso; un poste sur l'axe Cotonou-Hillacondji, ville frontalière avec le Togo et respectivement un poste sur les axes Cotonou-Kraké, et Cotonou- Igolo, deux villes frontalières avec le Nigeria.
"Les unités chargées de ces contrôles de sécurité et contrôles routiers de marchandises, des personnes et des biens, à savoir la Police Nationale, la Douane, la Gendarmerie Nationale, les Eaux et Forêts, les services de contrôles sanitaire, phytosanitaire et zoo sanitaire, ont l'obligation d'observer scrupuleusement ces nouvelles prescriptions qui visent à faire de nos axes routiers des vecteurs de développement et non des nids de rançonnement et de corruption", souligne la même décision.
En conséquence, indique la même source, "il est formellement interdit à toutes ces unités de contrôle d'ériger sans autorisation sur les voies, des barrières physiques ou chicanes; de percevoir de faux frais aux postes de contrôle routier et de sécurité autorisés; d'autoriser tout contrôle syndical et toute perception de taxe syndicale sur les corridors concernés".