Les confédérations et centrales syndicales du Bénin ont exigé du gouvernement béninois, mercredi, veille de la célébration de la fête internationale des travailleurs, l’amélioration dans un bref délai des conditions de vie et de travail, de tous les travailleurs béninois, du secteur public que du privé.
"Monsieur le ministre du Travail et de la Fonction publique, vous êtes sans savoir que le coût de la vie est de plus en plus élevé, et que le pouvoir d’achat du travailleur béninois s’érode dans une proportion alarmante", a déploré Noel Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin).
S’exprimant au cours de la cérémonie de transmission du cahier de doléances à l’occasion de la Fête du travail au ministre béninois du Travail et de la Fonction publique, ce porte-parole des responsables syndicaux, a estimé que face à cette situation économique, le gouvernement béninois, doit prendre dans les meilleurs délais des actes subséquents pour la hiérarchisation du taux du nouveau salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Outre cette doléance, les organisations syndicales, ont également exigé de l’Etat béninois, le recrutement massif d’agent permanent de l’Etat en vue d’un renouvellement de la fonction publique béninoise, dont plus des trois quart feront leur droit à la retraite avant le 31 décembre prochain.
Les confédérations et centrales syndicales ont aussi demandé au gouvernement béninois, la jouissance du décret portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des agents de l’Etat, par les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire.
En recevant le cahier de doléances des organisations syndicales, le ministre béninois du Travail et de la Fonction publique, Martial Sounton, a affirmé que le gouvernement du président Boni Yayi est conscient du fait que l’amélioration des conditions de travail est une condition sine qua non pour la prospérité économique d’un pays.
"L’amélioration des conditions de travail ne peut être possible qu’à travers un dialogue social régulier et fructueux", a-t-il déclaré, invitant les syndicalistes à promouvoir un dialogue franc et sincère avec l’exécutif.