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Bénin : l’évaluation des luttes syndicales au centre de la commémoration de la Fête du travail
Publié le vendredi 2 mai 2014   |  Xinhua


Conférence
© aCotonou.com par TOP
Conférence de presse de Martin Assogba
Jeudi 27 Février 2014, Cotonou : Le Président de l`ONG ALCREER, donne une conférence de presse suite à son retour de son séjour sanitaire en France. Photo : M. Paul Issè Iko, Secrétaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin et M. Martin Assogba, Président de l`ONG ALCREER


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Répondant aux appels des sept secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, des milliers de travailleurs béninois ont commémoré jeudi à Cotonou la Fête internationale de travail à travers l’évaluation des luttes syndicales face aux différentes revendications visant à l’amélioration de leur condition de vie et de travail.

Paul Issè Iko, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB, la plus représentative des organisations syndicales), a fait remarquer à cette occasion que le Bénin est secoué par des grèves et des manifestations de protestation des travailleurs et de la jeunesse.

"Après les grèves des magistrats, des médecins hospitaliers, des travailleurs du ministère des Finances et ceux du Plan, court depuis l’appel du 2 janvier 2014, soit depuis quatre mois, la grève générale déclenchée", a-t-il rappelé.

Pour la CSTB, les revendications de cette grève sont concernent d’une part la garantie de la jouissance des libertés et de la sécurité pour tout citoyen béninois, l’égalité des chances de tous les citoyens face aux concours d’Etat, et d’autre part l’ amélioration des conditions de vie des travailleurs.

La jouissance de l’augmentation de 1,25 du point indiciaire au profit des enseignants ainsi que le relèvement du salaire interprofessionnel garanti (SMIG) représentaient la nécessité de la lutte contre la misère et la précarité, affirmé M. Iko, qui estime que quatre mois après, la lutte des travailleurs a remporté des victoires.

"La lutte des travailleurs a permis la satisfaction de certaines revendications comme le relèvement du SMIG de 31.650 FCFA à 40.000 FCFA, l’invalidation du concours frauduleux au profit du ministère des finances, l’engagement du paiement des défalcations de 2012", s’est-il réjoui.

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