« Nécessité de l’unité syndicale face aux enjeux du monde des travailleurs », c’est autour de ce thème que les militants de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) ont choisi de célébrer hier jeudi 1er mai, l'éditoin 2014 de la fête internationale du travail. Les assises se sont tenues au Centre d’éducation ouvrière de ladite confédération à Ganhi à Cotonou.
Par Maryse ASSOGBADJO
Fête du travail, occasion pour faire le bilan des luttes ouvrières ! Pour le compte de l’édition 2014, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) ne s’est pas écartée de cette tradition. Son secrétaire général, Pascal Todjinou profitant de cet instant est revenu sur les évènements qui ont marqué le monde syndical cette année. Lesquels événements sont relatifs notamment à la marche de protestation des Centrales et Confédérations syndicales réprimée par les Forces de l’ordre le 27 décembre 2013. Toutefois, il s’est réjoui du dénouement heureux qu’a connu la crise qui s’en est suivie. Selon ses explications, sur les sept points qui faisaient objet de revendication, cinq ont été satisfaits par le gouvernement. Toutefois, la question du relèvement de leurs fonctions du préfet de l’Atlantique-Littoral, Placide Azandé et du commissaire central de la ville de Cotonou, Pierre Agossadou reste entière, insiste-t-il. Le secrétaire de la CGTB invitera par ailleurs, ses militants à maintenir l’état de veille pour consolider les acquis enregistrés et réussir les prochains combats syndicaux.Justifiant le thème des assises, Pascal Todjinou va expliquer que la présente Journée internationale du travail, intervient dans un contexte particulièrement difficile au regard de ce qu’il qualifie de « dérives dictatoriales du pouvoir en place», qui essaierait de mettre à mal les libertés démocratiques au Bénin. Sur ce point, il sollicite l’engagement de ses militants en vue de l’émancipation socioéconomique de tous les travailleurs et des populations. Pascal Todjinou estime que pour sauver la patrie, la responsabilité de tous les travailleurs est engagée. Car, avertit-il, si «nous ne faisons rien, nous serons tous coupables du pire demain qui pointe déjà à l’horizon et ce serait dommage».