Mise en scène par le Béninois Anicet Adanzounonde la compagnie « Coco théâtre » et interprétée par le comédien burkinabé, Nicolas Apala, la nouvelle création théâtrale, « An’la mam » se positionne comme un défenseur de l’identité africaine. Il s’agit d’une adaptation de la déclamation poétique intitulée « Le tourbillon adjoumbou » de Rosalie Kantiebo à laquelle Anicet Adanzounon glisse sa dramaturgie pour en sortir une pièce rebelle au snobisme. «Pourquoi les Africains aiment-ils souvent se référer à l’Europe ? », « Pourquoi les Africains ont-ils des difficultés à s’accepter et accepter leurs cultures ? ». Voilà une série de questions posées dans la pièce et auxquelles le metteur en scène apporte des solutions idoines. Des solutions qui, selon Anicet Adanzounon,passent par « un regain d’intérêt à nos potentialités et valeurs en tant qu’Africains ». Toute chose qui leur permettra, selon ses propos, d’accepter leur propre identité pour réinventer le monde. Un monde dans lequel ils seront plus considérés et seront capables d’apporter leur juste et valeureuse contribution à l’humanité qui en a besoin. Car, Anicet Adanzounon est bien convaincu d’une chose. « Toute invention venue de l’Occident a pour principale source d’inspiration, l’Afrique », a-t-il mentionné. Il faut dire que la générale de cette nouvelle création a d’ores et déjà été jouée à la Fondation « Bras ouverts » sise à Ouagadougou.Sa diffusion démarre dès le 24 mai prochain au Foyer de l’Atelier de Théâtre burkinabé à Ouagadougou. Selon les précisions données par Anicet Adanzounon, cette création est rendue possible grâce à l’appui de l’Espace Alladari de Ouagadougou et la compagnie Coco Théâtre du Bénin. Elle dure45 bonnes minutes.
