Des installations des bénéficiaires des crédits du Programme intégré d’appui à la microfinance au Bénin (Piamf-Bénin) ont reçu la visite, le mercredi 30 avril 2014, des experts de la Banque islamique de développement en séjour au Bénin. Une rencontre au terme de laquelle ils ont exprimé une satisfaction totale quant à la mise en œuvre dudit programme par le Fonds national de la microfinance et ses structures partenaires.
«Nous sommes entièrement satisfaits de ce que nous voyons sur le terrain. Nous constatons que les bénéficiaires du Programme intégré d’appui à la microfinance au Bénin (Piamf-Bénin) sont en train d’en faire un bon usage. Nous félicitons et encourageons le Fonds national de la microfinance et les Systèmes financiers décentralisés partenaires», a déclaré Abdelaziz Silaoui, l’un des experts de la Banque islamique de développement (Bid), en séjour au Bénin pour l’évaluation du Piamf.
Pour en arriver à cette conclusion, les deux experts ont parcouru une imprimerie à Vèdoko, une usine de transformation de noix de palme à Houèdo, une ferme à Abomey-Calavi et une usine de fabrication de farine de manioc et de tapioca à Glo-Yèkon. Ceci a pour objectif, selon les envoyés de la Bid, de voir le niveau et les conditions de mise en œuvre du PIAMF ainsi que le degré de satisfaction des bénéficiaires.
En plus de leur satisfaction, les bénéficiaires n’ont pas manqué de mots pour louer les bienfaits à eux apportés par ce crédit obtenu. «C’est grâce à ce crédit que notre entreprise a réellement démarré. Car nous avons pu acquérir plusieurs appareils d’imprimerie, de sérigraphie et de décoration.
Ceci nous permet d’augmenter nos capacités de production et de prendre d’importants marchés », a dit Hospice Accrombessi, co-créateur d’une imprimerie avec Serge Padonou. Grâce aux 15 millions de crédit, ils développent leurs activités et ont pu engager 7 employés permanents.
Ces imprimeurs sont soutenus par tous les autres promoteurs bénéficiaires du Piamf qui ne demandent que la poursuite du programme pour que d’autres jeunes soient impactés. Au total, « ce sont 338 promoteurs de très petites et moyennes entreprises qui ont été financés avec 371 emplois directs sur les quatre années que dure le programme.
Un programme qui porte sur 7.785.000.000 Fcfa », précise Jean Comlan Panti, Directeur général du Fonds national de la microfinance. Il explique aussi que c’est un financement tripartite : 60,4% pour la Bid, 32,43% pour le Fnm et 7,17% pour les Sfd. Dans l’ensemble, le programme qui vient à terme le 1er juin 2014 a suivi une bonne exécution, rassure le Dg.
Satisfaits de cette bonne mise en œuvre du projet, les experts de la Bid estiment que les perspectives pour leur relation avec le FNM sont très bonnes. Ils ont particulièrement apprécié le fait que des promoteurs n’utilisent que des produits et appareils fabriqués au pays.
En dehors de cette tournée de terrain, les experts de la Bid ont eu des séances de travail avec le ministre de la microfinance, de l’emploi des jeunes et des femmes et le ministre de la communication et des Tic, Komi Koutché, précédemment Directeur général du Fnm.
