Le port autonome de Cotonou a commencé à retrouver son souffle. C’est une vérité qui crève l’œil, depuis que Kassim Traoré a pris la tête de la Direction générale en tant qu’intérimaire. Une mission que lui a spontanément confiée le chef de l’Etat et qui confirme tout le bien qu’on disait de lui en matière de bonne gestion.
Le port de Cotonou a fait des pas géants ces derniers mois. Il suffit de s’en tenir aux propos tenus, il y a quelques jours, par le ministre Valentin Djènontin pour avoir cette conviction. De toutes les façons, les chiffres actuels parlent d’eux-mêmes : plus de sept (07) millions de tonnes de transactions en fin décembre 2012, avec comme prévisions pour 2013, une croissance supplémentaire des transactions allant jusqu’à 7,23%, plus de 1200 escales de navires attendues et une hausse de 42% du chiffres d’affaires. D’ailleurs, ne sont-ce pas ces assurances qui traduisent ce que la plupart des usagers de l’espace portuaire appellent désormais le renouveau du Port de Cotonou? En effet, l’actuelle équipe dirigeante, à en croire certains acteurs du secteur, fait des efforts encourageants : acquisition d’équipements modernes pour le traitement des navires, sécurisation de la plate-forme portuaire, diligence dans le traitement des dossiers, optimisation du temps pour le chargement et le déchargement des navires, contrôle sécuritaire renforcé aux différentes issues du port sans parler du personnel fortement outillé pour se rendre disponible à la tâche. Bien évidemment, tout ceci n’est pas sans compter le pragmatisme animant Kassim Traoré, le Dg intérimaire qui ne tarde pas à descendre sur le terrain pour mouiller le maillot. On dit d’ailleurs de lui et de son ministre de tutelle, qu’ils sont les artisans du fait que beaucoup de navires ont commencé à renouer avec le port de Cotonou. En présence du ministre Valentin Djènontin, plusieurs fois déjà, le chef de l’Etat n’a pas manqué de reconnaître l’engagement de cet homme qu’il a placé à la tête de cette structure pour relever le défi, encore qu’on venait d’assister à la suppression inattendue d’un Pvi-Ng qui avait suscité tant de débats. Pour la plupart des usagers du port et, mieux encore pour des membres du cabinet de son ministre de tutelle, Kassim Traoré est l’homme qu’il faut pour maintenir ascendant le virage qu’aborde désormais le port de Cotonou. C’est vrai que tout n’est pas encore parfait mais, « sûrement que Boni Yayi ne s’est pas trompé », avancent déjà les plus optimistes. « Encore moins le ministre Valentin Djènontin dont la rigueur au travail n’est plus à démontrer », confirment d’autres.