La mouvance présidentielle préparerait un nouveau coup contre la démocratie. Selon Augustin Gbaguidi, le Secrétaire administratif de l’Union fait la Nation (Un) invité sur Océan Fm dimanche 04 mai 2014, les forces politiques proches du pouvoir veulent offrir à nouveau une Liste électorale permanente informatisée (Lépi) bâclée.
« Nos amis d’en face sont en train de préparer un coup. Tout porte à croire que nos amis préparent un second K.O et font tout pour conserver le pouvoir en 2016 », a fait observer le Secrétaire administratif de l’Un à propos de la correction de la Lépi.
Hier dimanche, Augustin Gbaguidi a en effet soutenu sur Océan Fm au cours de l’émission « Cartes sur table » que l’Union a relevé beaucoup d’irrégularités préjudiciables au processus de correction en cours.
Il a aussi montré le Conseil d’orientation et de supervision (Cos) de la correction de la Lépi ainsi que le Centre national de traitement (Cnt) sont contrôlés par « les prédateurs d’hier » et que cela suscite de grandes inquiétudes.
Le Cnt serait à l’en croire une machine de fraude préparée pour modifier les résultats de l’audit participatif. L’invité a montré qu’en faisant ce combat l’Union œuvre pour une Lépi consensuelle.
« Nous voulons d’un outil crédible au service du peuple et non des individus », a-t-il précisé. Augustin Gbaguidi a par ailleurs annoncé que l’Un partagera avec des forces politiques amies ses exigences pour une Lépi crédible (Lire Le Matinal du vendredi O2 mai 2014) afin d’influer sur le processus de correction en cours.
Après la décision de cassation de la Cour…
Augustin Gbaguidi s’est prononcé en son nom sur la cassation des affaires tentatives d’empoisonnement du Chef de l’Etat et de tentative de coup d’Etat. « C’est ridicule. On n’offre pas une bonne image de notre pays à l’extérieur.
C’est un feuilleton malheureux qu’on aurait pu arrêter. Nous sommes revenus au bas de l’échelle et nous allons continuer avec ces affaires », a-t-il commenté. « Nous allons reprendre avec ce feuilleton, qui durera encore. Et pendant ce temps, il y a beaucoup de chantiers qui attendent les gouvernants. La démocratie béninoise a pris un coup à travers ce jugement », a-t-il ajouté.