A peine les activités de la Solution technologie des transports du Bénin (STTB) ont démarré, que des agissements s’observent comme pour barrer la route aux réformes. Mieux, des actions syndicales mas inspirées s’improvisent. Après le sit-in du syndicat maison tenu le 1er mai 2014, un autre est annoncé ce jour. Quelle valeur peut-on donner à tout ce bruit ?
Tout est parti du tarif d’entrée et de sortie des camions du Port qui est évalué à 10.000 F FCA TTC. Un tarif qui a été négocié de communs accords avec le gouvernement, le Port et la Solution technologie des transports du Bénin (STTB).
Pour mémoire, les négociations qui ont débouché à ce tarif ont duré quatre ans. Donc en principe c’est une réforme qui semble être bien maitrisée par les portuaires. Mais, un document circule actuellement dans le pays. Il s’agit de la photocopie du protocole d’accords entre le gouvernement et la STTB.
. Alors que sur le même document figure les signatures et cachets du ministre d’Etat et du Président directeur général de la STTB. Une raison qui les motive à conclure à un supposé défaut d’authenticité dudit document. Même si l’on devrait admettre donc que des erreurs ont pu se glisser dans le processus, ces erreurs ne sauraient être en relation avec la STTB.
Pour cause, la Sttb ne connait grand’chose de la finalisation du protocole d’accords. S’en prendre donc à cette société frise à un acharnement. Mieux, la signature de la ministre sur ce document n’enlève rien à son authenticité car la signature à elle seule fait foi. Par ailleurs, ces détracteurs qui comparent les réformes de la STTB au PVI n’ont-ils pas tort quand on sait que les deux sociétés n’ont pas les mêmes domaines d’interventions
La querelle des dates
En effet, les détracteurs de la STTB disent comprennent pas comment les personnalités de ce pays ont accepté cet accord de partenariat avec la STTB. De sources dignes de foi, les négociations devant aboutir à la signature de ce protocole ont commencé depuis le 27 janvier. Les mêmes sources indiquent qu’à la date du 4 février, le document était déjà finalisé.
Or, les 5 et 7 février, il n’y avait pas eu Conseil des ministres. C’est quand le secrétaire général du gouvernement a eu la certitude de la date de la tenue du conseil des ministres qu’il a invité la STTB a apposé sa signature sur le document. Voilà pourquoi, le document a été signé un 7 février et approuvé en conseil des ministres.