Beaucoup d’ambiance prévaut au niveau des feux tricolores dans la ville de Cotonou. Il s’agit, du commerce qui se développe dans ces endroits, comme la vente des gadgets et autres produits. Ces points d’arrêt qui permettent de sécuriser la circulation, donnent l’opportunité aux gens d’exercer des activités de revenue.
Comme il est à constater dans les différents feux de la ville capitale, c’est du commerce qui se pratique à ces endroits. Les feux de L’UNAFRICA et du carrefour Marina en passant par celui de Saint Michel, en sont des exemples palpables. Ces commerçants veulent coûte que coûte écouler leurs achats aux usagers. C’est ce qui justifie le fait qu’ils exposent leurs articles le long des voies. Ils encombrent tous cyclistes ou motocyclistes qui s’arrêtent, et leur proposent d’acheter les articles. Dans ces points, on retrouve les Nigériens et Maliens, communément appelés ‘’babas’’. Un commerce, qui leur permet de trouver de quoi se nourrir et survenir au besoin de leurs familles. Pour Amadou, de nationalité nigérienne et vivant au Bénin depuis quatre ans , il déclare qu’il s’adonne à la vente de petits produits pour économiser un peu de sous. Les activités exercées dans ces endroits stratégiques encombrent les usagers surtout dans la soirée. C’est le cas par exemple des feux du carrefour Saint Michel. Un endroit à comparer à un véritable marché au moment de l’arrêt des véhicules et autres engins. Ils viennent nombreux, livrer les articles, dans un embouteillage qui n’est plus à démontrer, rendant ainsi difficile la circulation. Dans un tel contexte, l’ambiance dans les feux tricolores se transforme progressivement à celle qui prévaut dans les lieux d’échanges. Il est ainsi capital de réglementer cette attitude, qui se constate dans les feux tricolores pour une fluidité de la circulation.
Arsène Guy GAISSO