Depuis plusieurs mois, les feux tricolores installés sur les grands carrefours de la ville capitale défaillants. Une situation qui semble être entretenue par la crise politique à la mairie de Porto-Novo. Pourtant, ce ne sont les accidents de circulations qui manquent sur ces carrefours qui sont pour la plupart, les plus pratiqués de la ville.
C’est désormais le-sauve-qui-peut sur les grands carrefours de la ville de Porto-Novo. Une situation générée par le dysfonctionnement des feux tricolores devenus dès lors des équipements d’ornement des ronds-points comme Catchi, Nadjo, Ouando (cinquantenaire), Agatha etc.
Du coup, négocier un virage sur ces carrefours à l’intérieur de la ville est devenu un véritable casse-tête pour les usagers de la route. Des accrochages par ici, des chocs par là et tout ceci avec à la clé, des invectives qui peuvent même occasionner des bagarres. Par endroit, les usagers résignés ont commencé par s’habituer à ce mode de circulation qui leur est imposé par les autorités en charge de la gestion de la ville aux trois noms.
A voir de très près, on est tenté de dire que le calvaire que vivent les usagers de ces grands carrefours ne peut connaitre une issue favorable ces temps-ci. Et pour cause, la crise à la mairie de Porto-Novo a étendu ses tentacules jusqu’à ce niveau. Depuis l’avènement de cette crise sans précédent, l’administration communale se trouve être bloquées au point d’influencer les services techniques de la ville.
D’ailleurs, plus aucune communication du maire Moukaram Océni, quelque soit le projet dont il s’agit ne passe en conseil communal. Désavoué par ses anciens alliés politiques, le locataire de l’hôtel a perdu désormais une parcelle de ses prorogatives du fait du dictat de son ex mentor politique. Et c’est la ville qui en prend grand coup.
Par ailleurs, l’édile de a ville de Porto-Novo ne semble pas être, lui non plus, disposé à remarquer ces petit dysfonctionnements comme par le passé. Visiblement, Mokaram Océni par ces temps de grandes difficultés politiques travaille surtout pour sa relance politique.
Le secours de la Police attendue
Il est déjà très heureux que le commissaire de la ville de Porto-Novo dans son souci de mieux assurer la sécurité des populations ait décidé de positionner ses hommes sur tous les grands carrefours. Les observateurs pensent donc que ces hommes en uniforme peuvent se rendre plus utiles pour les usagers en volant à leur secours quant à la régulation de la circulation.
Ainsi, tout comme leurs frères d’arme en service à Cotonou, les policiers de Porto-Novo peuvent eux-aussi s’investir pour une circulation plus fluide sur les axes routiers. Une telle initiative ne serait d’ailleurs pas une innovation dans la ville capitale dans la mesure où, la pratique est déjà en vogue au niveau du carrefour du marché Ouando.