Plusieurs délégations des instances de régulation des médias, membres du Réseau des instances africaines de régulation de la Communication (RIARC), se réunissent depuis hier lundi 5 mai, pour réfléchir sur la vie et le fonctionnement du Réseau.
Les travaux qui prennent fin ce jour ont été lancés par le président en exercice du RIARC, Ousmane Abdourahamane, et ont enregistré la présence du ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC), Komi Koutché.
Par Maryse ASSOGBADJO
Faire le point de l’exécution des tâches depuis la fin de la 7è Conférence des présidents et surtout réfléchir sur les différents aspects de la vie du Réseau des instances africaines de régulation de la Communication (RIARC).
C’est l’objectif du premier Conseil d’orientation du RIARC au titre du biennum 2014-2015, qui réunit depuis hier les instances de régulation du Ghana, du Niger, du Togo, de la Tanzanie, de la Côte d’Ivoire et du Bénin.
C’est un exercice auquel la 4è mandature de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), du Bénin, notamment son président, en même temps secrétaire exécutif du RIARC, tient à s’adonner avant de déposer le tablier, en juillet prochain à la fin de son mandat.
Pour Théophile Nata, président de la HAAC la réunion du Comité d’orientation n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions adopté pour le biennum 2014-2015 et obéit à la stratégie arrêtée pour assurer un bon suivi-évaluation dans l’exécution des tâches.
Lequel plan d’actions s’articule autour de cinq axes thématiques, notamment la transition de l'analogique vers le numérique, la régulation des médias en période électorale, l’égalité des sexes dans les médias….Le plan d’actions, complète le président en exercice du RIARC, Ousmane Abdourahamane, vise à «consolider les acquis des présidences antérieures du Maroc et de la Tanzanie à travers la capitalisation des bonnes pratiques et le relèvement des défis qui se posent au RIARC.
Entre autres, l’élargissement du réseau et l’accroissement de la visibilité du RIARC dans les espaces sous régionaux, régionaux et internationaux traitant des questions de communication et de régulation. Plus de cinq années après la 7è Conférence des présidents, il s’avère nécessaire de marquer une pause pour évaluer le chemin parcouru par rapport à la mise en œuvre dudit plan et de faire quelques projections pour le futur.
Selon le ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC), Komi Koutché, les deux jours de travaux permettront aux participants de faire le tour d’horizon des problématiques qui interpellent le RIARC face aux difficultés et challenges actuels, à la veille de 2015 pour le passage de l’analogique au numérique.
Ces assises se tiennent pratiquement à deux mois de la fin de la 4è mandature de la HAAC du Bénin. Occasion idéale pour saluer ses efforts et reconnaître en son président les mérites d’un homme intègre, dévoué et exemplaire.
A l’heure du bilan, on note sous sa présidence que la HAAC du Bénin a signé des protocoles d’accord avec le Conseil supérieur de la Communication (CSC) du Burkina-Faso, la Haute Autorité de la Communication et de l’Audiovisuel (HACA) de la Côte-d’Ivoire et du Togo.
De quoi constituer un motif de satisfaction pour Théophile Nata, étant donné qu’il s’est acquitté convenablement de ses tâches pendant les cinq années de sa gestion. Même sentiment pour le président en exercice du RIARC, Ousmane Abdourahamane, qui apprécie la contribution remarquable du président de la HAAC du Bénin, au développement et au renforcement du RIARC.