Considéré aujourd’hui comme l’une des réformes phares sous le régime Yayi dans le secteur du transport, l’immatriculation des engins à deux roues pourrait connaitre quelques entraves. Et pour cause, plusieurs préalables dont l’achèvement du projet Ravec restent irrésolus.
Qu’il vous souvienne que pour aider les citoyens qui ne disposent pas d’acte de naissance, le gouvernement a initié un projet nommé le Recensement Administratif à Vocation Etat Civil (Ravec). L’échec de ce projet aura sans doute des conséquences sur le projet d’immatriculation des motos en cours au Bénin.
En effet, au nombre des pièces à présenter pour immatriculer sa moto figure en bonne place, la carte d’identité nationale. Il est pourtant connu de tous les Béninois que pour se faire établir cette pièce il faut nécessairement l’acte de naissance. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, bon nombre de citoyens ne sont pas encore rentrés en possession de leur acte de naissance du fait de l’échec du Ravec. Voilà que cette dernière est l’une des pièces essentielle pouvant permettre d’établir la carte nationale d’identité sans laquelle l’immatriculation ne peut avoir lieu.
On se demande bien comment tous les propriétaires de moto pourront faire immatriculer leur moyen de déplacement. De quoi penser donc que le ministre Aké Natondé a une nouvelle équation à résoudre pour l’aboutissement heureux de l’opération d’immatriculation obligatoire des engins à deux roues.