Après les trois mois de grève dans le secteur éducatif, les activités pédagogiques ont repris dans plusieurs établissements scolaires de la ville capitale. D’ailleurs, certains chefs d’établissement ont prévu le déroulement des premiers devoirs du second semestre pour la semaine du 12 au 16 mai prochain. Ce qui n’est pas du gout des syndicalistes encore en grève.
Bon nombre d’établissements de la ville capitale et relevant du secteur public ont programmé les premières évaluations du second semestre pour la semaine prochaine. Cette décision semble ne pas recevoir l’adhésion de certains enseignants, les syndicalistes notamment.
Ces derniers qui estiment continuer les mouvements de grève conformément à la motion de grève du Front d’action des trois ordres de l’enseignement de Thomas Kakpo menacent de boycotter ces devoirs. Déjà, certains enseignants mettent en œuvre leur menace et ceci, de plusieurs façons. Pendant que les uns continuent de s’absenter aux séances de cours les mardis, mercredis et jeudis, ils refusent de calculer les moyennes de fin du 1er semestre.
D’autres enseignants, même étant des animateurs d’établissement rejettent carrément la proposition des épreuves pour ces devoirs ou du moins de collationner les sujets proposés par leurs collègues. Une situation qui vient compliquer davantage la gestion des activités pédagogiques pour le reste de l’année aux chefs d’établissement. Ces derniers ont en effet, après deux semaines de cours suite à la levée de la motion de grève lancé les évaluations afin de terminer les activités avant les prochains examens. Ils n’entendent donc pas perdre le temps et l’attitude des grévistes « tenaces » n’est pas du genre à leur faciliter la tâche.