Les préparatifs du Festival international de théâtre du Bénin vont bon train. Cette grand-messe continentale de l’art de la scène s’annonce sous les couleurs de la renaissance. A travers un dîner de presse donné le lundi dernier à Majestic, Jean-Michel Abimbola, ministre de la culture et Ousmane Alédji, Directeur par intérim du Fitheb ont dévoilé les nouvelles orientations du festival.
Pour Jean-Michel Abimbola, les réformes opérées ont pour objectif de faire renaître le Fitheb et de le dynamiser. « Il n’y a donc aucun intérêt particulier dans ces réformes », a-t-il rassuré. A l’en croire, le Fitheb est un espace de valorisation de la richesse culturelle du Bénin. Il faut donc que chacun joue véritablement son rôle. Pour lui, personne n’a intérêt à nourrir la polémique, la seule chose qui importe aujourd’hui, c’est qu’il faut faire du Fitheb un Label.
Le terrain ainsi balisé, il est revenu à Ousmane Alédji de dévoiler brièvement à quoi ressemblera le Fitheb 2014. A l’en croire, cette messe des arts vivants se déroulera du 29 novembre au 7 décembre prochain. Elle réunira 35 compagnies venues des pays africains, européens, américains et asiatiques. Il y aura 105 spectacles avec 450 festivaliers attendus. La principale ville d’accueil des festivités est Cotonou.
Néanmoins, quelques spectacles seront programmés à Porto-Novo et à Parakou. Le village du Fitheb sera érigé au Centre de promotion de l’artisanat. La priorité sera donnée aux spectacles de rue afin d’impliquer davantage la population dans le déroulement de ce festival. Tout est presque connu sauf le budget sur lequel le Directeur par intérim n’a pas voulu se prononcer au risque de ne pas être en phase avec le comité provisoire de supervision et l’autorité de tutelle. Le Fitheb 2014 a donc déjà pris une forme. Tout ce qui manque, c’est l’unité autour des actions afin d’offrir au public béninois et étranger un festival inédit.