La maison du peuple de Kétou dans le Plateau a servi de cadre hier jeudi 18 avril 2013 au lancement des premières soutenances de fin de formation de la première promotion de licence professionnelle en sciences agronomiques de l’Ecole nationale supérieure des sciences et techniques agronomiques de Kétou. Une cérémonie présidée par le secrétaire général adjoint du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique représentant son ministre empêché avec la présence remarquable du vice-recteur de l’UAC, du directeur et du personnel d’encadrement de l’ENSTA, les autorités politico-administratives de Kétou sans oublier les étudiants et parents d’étudiants.
L’Ecole nationale supérieure des sciences et techniques agronomiques de Kétou se prépare à mettre sur le marché de l’emploi, 109 professionnels en agronomie. Il s’agit de la première promotion de licence professionnelle en sciences agronomiques, dont 11 en option Production animale et pêche, 19 en Production végétale, 16 en Nutrition et sciences alimentaires, 36 en Aménagement et gestion des ressources naturelles et enfin 27 en Economie et sociologie rurales. En effet, après trois ans de formation et de recherche appuyés par des stages de terrain et d’entreprise, cette première promotion d’étudiants de l’ENSTA de Kétou doit passer l’étape obligatoire de soutenance de leur mémoire de fin de formation. La cérémonie de ce jeudi marque donc le lancement des soutenances. Une occasion solennelle qui aura permis aux autorités et responsables académiques de prodiguer des conseils aux lauréats. En sa qualité de directeur de l’ENSTA-Kétou, Montchowui Elie a formulé le vœu que ses étudiants en fin de formation puissent s’installer à leur propre compte afin de créer de la valeur ajoutée dans le secteur agricole et de l’emploi. Il a toutefois rappelé que c’est dans cette vision, partagée par le ministre François Adébayo Abiola, que tout le long de la formation, un accent particulier a été mis sur l’exercice du métier d’agro entrepreneurs. Ce qui donne aux lauréats la possibilité de créer et de gérer efficacement leurs propres unités de production agricole. Mieux, il a annoncé aux lauréats qu’il est prévu, à leur intention, juste après les soutenances, une formation en élaboration de plans d’affaires. Ce qui leur permettra, dira t-il, de monter leurs propres projets de création d’entreprises agricoles. Une initiative qui entre dans la vision du chef de l’Etat qui veut que le Bénin soit une puissance agricole à l’horizon 2025. Abondant dans le même sens, le vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi a souhaité que les résultats des recherches de ces étudiants ne dorment pas dans des tiroirs. Alors, les invite-t-il à s’armer de courage et de persévérance par une mise en pratique responsable et méthodique des connaissances reçues afin d’apporter leur pierre au développement agricole et économique de leur pays. Même son de cloche avec le secrétaire général adjoint du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique selon qui, un pari vient d’être gagné pour les nombreuses et braves productrices et transformatrices qui attendent juste un appui conseil pour améliorer leurs activités. C’est pourquoi, il invite les lauréats à faire preuve d’humilité et de savoir-faire afin de saisir ces opportunités qui s’offrent à eux et ceci sans complexe, ni suffisance. Signalons pour finir que la soutenance inaugurale de cette première promotion de licence professionnelle en sciences agronomiques de l’ENSTA-Kétou a vu plancher les étudiants en option économie et sociologie rurales (ESR) Douvi Clémencio et Salami Assaad, sur le thème ‘’Entreprise de production intégrée de lapins, cailles et de maraichage dans la commune de Sakété’’. Au terme de leur présentation, le jury présidé par le SGA du ministère de l’enseignement supérieur avec comme rapporteur le directeur de l’ENSTA leur a décerné, tous deux, la mention très bien avec une moyenne de 16, 55 pour l’étudiant Douvi Clémencio et 16,03 pour son camarade Salami Assad. Les soutenances se poursuivent jusqu’au lundi 22 avril prochain.
Hugues E. Patinvoh
