Vendredi 9 mai dernier, les promoteurs des petites et moyennes entreprises ont échangé au palais des Congrès sur les mécanismes de leur financement. Initiée par la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises (FéNa-PME), la séance ayant un caractère de forum a été ouverte par Adam Ahantchédé, directeur de cabinet du ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises.
Echanger sur les mécanismes de financement des PME et envisager un partenariat gagnant-gagnant entre elles et les banques.
Ce sont les objectifs du forum qui a eu lieu vendredi dernier entre les promoteurs de PME et les banques et établissements financiers.Après avoir précisé que la séance s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Charte nationale des PME, Jean Bernard Favi, président de la Fédération nationale des petites et moyennes entreprises (FéNa-PME), a souligné l’importance des PME dans les économies.
Mais pour se développer, a-t-il poursuivi, elles ont besoin d’un certain nombre de facteurs dont les ressources humaines, les matières premières, la technologie et les ressources financières. Il ne leur est pas aisé d’accéder au financement.
« Notre système financier est malade et mérite des corrections pour promouvoir le développement des PME », a-t-il avancé avant d’annoncer que les présentes assises s’intéresseront aux raisons qui sont à la base de ces difficultés qu’elles éprouvent pour être financées par les banques.Au nom des banques et établissements financiers, Olagnidé Abionan, leur porte-parole, a relevé l’importance d’une collaboration avec les PME.
A ce sujet, il a indiqué que le forum revêt une importance capitale en ce sens qu’il offre l’occasion d’analyser les problèmes liés au mécanisme de financement des PME. Mieux, il a rassuré les promoteurs de PME de la disponibilité des banques à les accompagner.
L’Etat joue sa partition
Pour sa part, Aurel Houngbédji, représentant du secrétaire permanent du Conseil présidentiel des Investissements, a souligné que dans leur rôle, les PME contribuent à la stabilité sociale. Toutefois, il a reconnu aussi qu’elles ont des difficultés d’accès au financement.
« Moins de 5% des PME ont accès aux financements bancaires», a-t-il noté ajoutant que dans ces conditions, elles ne peuvent pas accroître leur productivité. Profitant de l’occasion, il a énuméré les mesures prises par le gouvernement pour faciliter la création et les activités des PME.
Procédant au lancement officiel de la séance, le directeur de cabinet du MICPME Adam Ahantchédé, a indiqué que grâce à leurs capacités d’organisations, les PME peuvent changer beaucoup de choses pour se rendre crédibles. S’agissant du partenariat entre les PME et l’Etat, il l'a qualifié de gagnant-gagnant.