L’union nationale des magistrats du Bénin et le Syndicat des travailleurs de la justice ont décidé d’observer un arrêt collectif de travail d’avertissement de 72 heures, du 20 au 22 mai, sur toute l’étendue du territoire national, en vue d’exiger de l’exécutif béninois, une amélioration des conditions de vie et de travail du personnel judiciaire, a-t- on appris mardi de sources officielles à Cotonou.
Dans une motion de grèves conjointe adressée aux ministres béninois de la Justice et à celui de la Fonction publique, les deux associations de défense des droits du personnel judiciaire, réclament entre autres, la mise en place d’un dispositif pour assurer la sécurité de tous les magistrats et la correction des irrégularités contenues dans les nominations de magistrats les 19 décembre 2013, 20 janvier 2014 et 26 février 2014.
"Ces nominations visent la division et la déstabilisation de la magistrature béninoise", souligne la même motion.
Outre ces doléances, les deux associations de défense des droits du personnel judiciaire exigent aussi du gouvernement béninois la prise des textes d’application de la loi de 2007 portant statut des corps des greffiers et officiers de justice au Bénin d’une part, et d’un décret de 2004 portant statuts particuliers des corps des personnels des services judiciaires, d’ autre part.