Deux armes de guerre, un pistolet automatique à double canon, trois chargeurs d’armes et des munitions saisis, deux malfrats en cavale, le pick-up de la police criblé de balles.
Quatre jours après l’attaque à main armée à la Caisse locale de crédit agricole mutuel (Clcam) à Mênontin-Kindonou à Cotonou, les malfrats ont échangé hier des coups de feu nourris avec des policiers appuyés par des gendarmes à la hauteur de Pahou. Ils ont arrosé de balles le pick-up de la police qui les filait et la riposte leur a été fatale. Au total, quatre malfrats ont trouvé la mort, abandonnant deux armes de guerre (Akm), un pistolet automatique à double canon, trois chargeurs d’armes, des munitions et leurs motos. De sources dignes de foi, deux des malfrats ont réussi à se volatiliser dans la nature. Selon le porte-parole de la police nationale, le commissaire principal de police Pierre Dadé Loko, l’enquête suit son cours et les fugitifs seront rattrapés par les forces de sécurité publique. « Nous agissons sur instruction du procureur de la République », a-t-il dit. Selon ses déclarations, les cadavres sont déposés à la morgue de Ouidah.
