Les activités prévues dans le cadre du vingtième anniversaire du Conseil économique et social (CES) ont pris fin hier jeudi 15 mai. Avant de procéder à leur clôture, une journée portes ouvertes a permis d’en savoir davantage sur l’institution, ainsi que son mode de fonctionnement.
Par Josué F. MEHOUENOU
Aux côtés de l’ancien ministre de la Famille, Marie Joe Méba Bio Djossou, en sa qualité de conseillère du Conseil économique et social (CES), deux autres cadres de l’institution ont assuré l’animation de la journée portes ouvertes organisée dans le cadre des 20 ans de cette institution.
Si en plus des autres activités, les organisateurs desdites manifestations en sont arrivés à décider de cette journée, c’est justement pour lever un coin de voile sur les activités et l’importance de cette institution dont le bien-fondé n’est pas toujours bien perçu par le public. C’est pour cette raison que le service de documentation de l’institution est devenu le premier point d’attraction de la journée portes ouvertes. Ainsi, avant de surfer sur le site de l’institution pour la découvrir davantage, une riche documentation rendue disponible donne à découvrir le CES dans le temps, mais aussi et surtout les grandes actions qu’elle a menées durant ses quatre mandats successifs.
En dehors de cela, il y avait un jeu-concours doté de prix qui a permis aux visiteurs ainsi qu’aux membres de l’institution de jauger leur niveau de connaissance sur le CES, ses organes et son fonctionnement. Cet exercice a d’ailleurs montré combien ceux qui côtoient au quotidien cette institution de la République, peuvent se perdre dans certains détails. Appréciant cette phase ludique particulièrement plaisante du 20e anniversaire du CES, le conseiller Pascal Todjinou l’a qualifiée «d’inédite».
Pour l’ancien président Raphiou Toukourou, venu lui aussi rehausser de sa présence cette ultime phase des manifestations, cette activité a été bien pensée. Il en a félicité son successeur. Celui que le conseiller Raphet Loko a traité d’«homme d’actions». Passée cette phase à laquelle il a lui aussi participé aux côtés de son prédécesseur après la visite des stands et la visualisation d’un documentaire sur le CES, le président Nicolas Adagbè s’est retrouvé avec les conseillers pour suivre, amender et valider le rapport de l’ensemble des manifestations. Ce rapport a fait en quatre axes, le point des actions menées au cours des festivités et dégage les principaux enseignements à tirer. Quelques appréciations de forme et de fond lui ont été apportées avant sa validation par acclamation, par le collège des conseillers. Au total, le CES et ses membres pensent avoir fait œuvre utile. Ce qui fait dire au président Nicolas Adagbè que « nous avons atteint notre objectif ». Heureux d’avoir tenu le pari de rendre plus visible l’institution sur le paysage institutionnel national et de lui donner à l’avenir un autre visage, il a souhaité pour finir, une symbiose entre les anciens conseillers et ceux en fonction, afin que le CES poursuive sur la même lancée. Celle de solutionner les problèmes socio-économiques du pays, via ses propositions et recommandations.