Les deux Centrales syndicales optent pour de nouvelles formes de lutte #aCotonou

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Les deux Centrales syndicales optent pour de nouvelles formes de lutte

Publié le samedi 17 mai 2014 | Le Matinal

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Marche de protestation des organisations syndicales contre la violation des libertés publiques
Vendredi 27 Décembre 2013 : La marche des organisations syndicales pour protester contre la situation socio-économique est réprimée par les forces de l’ordre Photo : (En gilet) Dieudonné Lokossou, Secrétaire Général de la Confédération des Syndicats Autonomes

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Des sit-in, des meetings et des grèves sur le tas. Tels sont les nouvelles formes de lutte que la Confédération syndicale des travailleurs du Benin, (Cstb) et la Fédération des syndicats des travailleurs de l’administration des finances (Fesyntra-Finances) ont adopté pour obliger le gouvernement à satisfaire leurs revendications.

L’annonce a été faite hier jeudi 15 mai 2014, à la Bourse du travail à Cotonou à travers un point de presse tenu par deux Centrales syndicales. Dans leur déclaration, les secrétaires généraux des deux Centrales syndicales, Paul esse Iko et Laurent Metognon ont indiqué que c’est à l’issue des rapports généraux des syndicats affiliés à leurs centrales qui demandent que la lutte se poursuive sous d’autres formes qu’ils ont pris cette décision.

Pour eux, c’est en tirant leçon de la trahison des quatre confédérations syndicales que des comités de grève dont le Comité confédéral national, (Ccn) de la Cstb et la Fesyntra-Finances a été créé pour changer la forme actuelle de lutte en vue de réussir sa mission.

« Ce comité a demandé aux travailleurs réunis du Syntracef et aux agents de la santé de poursuivre leur lutte telle que demandé par leur base », a confié Paul Esse Iko.

A l’en croire, ce changement de fusil d’épaule du nouveau comité de lutte traduit la détermination des responsables syndicaux et celle de leur base à mieux peaufiner leur stratégie de lutte afin d’obliger le gouvernement à satisfaire leurs revendications. Il a saisi l’occasion pour dénoncer la trahison des autres confédérations syndicales qui ont décidé de suspendre leur motion de grève sans consulter leur base.

« Nous sommes restés attentifs à notre base depuis la trahison forcée des quatre confédérations syndicales. Et c’est en exécution des aspirations de la base que nous avons pris cette décision », a-t-il clarifié.

Claude Ahovè

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