Le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la Journée mondiale des reins. Les manifestations officielles ont été lancées le samedi 10 mai 2014 dans les locaux de la mairie de Bohicon. A cette occasion le Directeur National de la Santé Publique Orou Bagou CHABI YOROU a informé les dialysés du renforcement des ressources pour une efficacité des actions à leur profit.
D’entrée le maire a émis le vœu que cette Journée consacrée aux maladies rénales aide effectivement les personnes souffrant de cette pathologie à recouvrer leur santé. Pour le vice-président des dialysés, M. Norbert CONFO, cette édition de la Journée mondiale des maladies rénales est pour lui et tous ses pairs, l’occasion de dire à haute voix toute leur gratitude à l’endroit de la Ministre de la Santé Dorothée KINDE GAZARD pour ses constants et inlassables efforts afin de redonner espoir aux personnes atteintes de ces différentes maladies.
Aux dires du médecin néphrologue Jacques VIGAN, en service au CNHU-HKM de Cotonou, présent aux côtés du Directeur National de la santé Publique à cette occasion, les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) démontrent que ce sont les maladies cardio-vasculaires qui tuent plus les populations subsahariennes de nos jours. Elles sont, selon lui, les affections les plus onéreuses.
C’est pourquoi, explique le médecin, le Bénin de par ses diverses subventions prend en charge ces personnes malades. Il a, pour finir, exhorté les uns et les autres à se faire dépister tôt pour une meilleure prévention, à contrôler autant que faire se peut la consommation du sel, à limiter le gras, la consommation excessive du tabac et de l’alcool mais aussi et surtout à éviter la consommation des médicaments de rue et l’automédication. A l’endroit des diabétiques, il a recommandé de toujours suivre leur traitement afin de ne pas se voir un jour sous l’emprise de l’insuffisance rénale.
Le Directeur du Centre National Hospitalier et Universitaire a, à sa suite, saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage à tous les dialysés et leur dire toute sa compassion. Il a aussi souhaité que la lutte contre les maladies rénales soit décentralisée pour plus d’efficacité et d’implication des élus locaux.
Lançant officiellement les activités entrant dans le cadre de cette édition de la Journée mondiale des maladies rénales, le DNSP a reconnu que les ressources mises jusque-là à la disposition des unités de prise en charge des dialysés sont largement insuffisantes.
Cependant, il a rassuré les uns et les autres de ce que depuis un moment déjà, sous la nouvelle impulsion de la Ministre de la Santé a donnée à cette lutte, ces ressources sont substantiellement renforcées voire doublées dans le simple but de rendre plus efficaces et plus perceptibles les efforts déployés pour le bien-être des dialysés.