Les responsables du tribunal de première instance de Cotonou multiplient leurs actions contre le trafic des stupéfiants et autres dérivés de drogues dans notre pays. Ils étaient hier dans l'arrondissement d'Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi pour l'incinération d'une forte quantité de drogue.
Pour décourager les trafiquants de stupéfiants et autres dérivés de drogue , le ministère de la justice de la législation et des droits de l'homme en collaboration avec le tribunal de première instance de Cotonou et l'office central de répression du trafic illicite de drogue (Ocertid) procèdent périodiquement à la destruction des stocks de drogue arrêtés et saisis au niveau des frontières, à l'aéroport et au port de Cotonou. Le procureur près du tribunal de première instance de Cotonou s'est encore adonné à cet exercice hier sur le site réservé à cet effet dans l'arrondissement d'Akassato. C'était en présence des agents de l'Ocertid, du commissaire central de Cotonou, des responsables du tribunal de première instance de Cotonou, des autorités du ministère de la justice et surtout des délégations des ambassades accréditées au Bénin. L'activité a démarré au tribunal de première instance de Cotonou où le magasin de stockage a été ouvert, les scellés sortis et un laborantin a procédé sur place à l'analyse des substances. Cap a ensuite été mis sur le site d'incinération à Akassato. Le point des scellés révèle comme contenus, du chanvre indien, de la cocaïne, de l'héroïne, du cannabis, des amphétamines et autres dérivés de drogue dont les précurseurs qui sont utilisés par les narco trafiquants pour le traitement des drogues dures et autres substances chimiques. Au total 470 kg, 678g et 81 mg soit environ 500kg de drogue a été incinéré. Selon le procureur de la République, cette action vise à décourager le trafic et les trafiquants afin que le Bénin cesse d'être considéré comme une plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l'Ouest. Pour finir Justin Gbènanmèto a expliqué que les trafiquants arrêtés au Bénin écopent au moins de 5 ans d'emprisonnement ferme et les produits prohibés arraisonnés ou saisis sont détruits au fur et à mesure pour éviter que ces mêmes produits ne reviennent dans le circuit.