L’affaire de vol de 15 appareils micro-ordinateurs au Ceg Adjohoun dans la vallée de l’Ouémé connait un nouveau rebondissement. Alors que des soupçons pesaient sur les deux gardiens du collège, ce sont les quatre élèves arrêtés qui, suite à leur aveu ont permis aux éléments de la brigade de gendarmerie de la zone de mettre la main sur 12 des 15 appareils volés. Mieux, ces élèves séjournent depuis hier à la prison civile de Porto-Novo.
Ces quatre élèves des classes Première et Terminale cités dans l’affaire de disparition des micro-ordinateurs présentés au procureur de la république ce lundi 19 mai 2014 séjournent désormais à la prison civile de Porto-Novo. Suite aux informations recueillies, la brigade de gendarmerie d’Adjohoun a diligenté tôt ce lundi une équipe de perquisition au domicile d’une dame El-Adja citée par les élèves. Une fois au domicile de cette dame, une maison située entre la ville de Porto-Novo et la commune de Missérété, les forces de l’ordre n’ont même pas déployé un grand effort avant de découvrir le pot au rose. Douze micro-ordinateurs soigneusement dissimulés dans une chambre, c’est l’horrible constat fait ce lundi par les éléments de la brigade de gendarmerie d’Adjohoun qui d’ailleurs promettent retrouver les trois autres d’ici quelques jours. A en croire les déclarations faites par ces élèves, la dame dont il est question n’est nullement liée à cette affaire de vol sinon l’un de ses fils à qui le butin a été confié qui a pris la clé des champs juste après l’éclatement du forfait. Face au procureur hier, les quatre élèves aurait avoué leur forfait. Ils ont passé leur première nuit carcérale à la maison d’arrêt de Porto-Novo, alors que les examens de fin d’année scolaire pointent déjà à l’horizon.
.jpg)
