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Blocage autour de la désignation du magistrat membre de la Cena
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  24 heures au Bénin




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Les députés de la sixième législature réunis en séance plénière ce mardi n’ont pu accorder leur violon en ce qui concerne la désignation du magistrat membre de la commission électorale nationale autonome. Ceci à l’issu d’une série de processus de vote qui malheureusement n’a pas permis d’obtenir les 2/3 requis pour permettre à Mme Geneviève Boko Nadjo arrivée en tête du vote d’être élus comme l’exige la loi portant code électoral en République du Bénin.
Le premier vote au sujet des trois magistrats en lice a donné 41 voix pour Geneviève Boko Nadjo, 26 pour Jean-Baptiste Aloukpé et 03 en faveur de Claire Houngan Ayémona et 12 bulletins nuls. La deuxième tentative était concrétisée dans le souci de départager les deux candidats restés en lice à savoir : Geneviève Boko Nadjo et Jean-Baptiste Aloukpé. Ce scrutin a livré comme résultat 43 suffrages exprimés en faveur de Mme Nadjo, 30 pour le compte d’Aloukpé et 09 bulletins nuls.
Le nombre de voix obtenu n’est donc pas suffisant pour lui ouvrir pour l’instant la porte de la structure administrative en charge d’organiser les élections.
Le président Mathurin Nago ayant pris acte de la décision de la plénière , a fait remarquer que les organes du Parlement vont se réunir dans les jours qui viennent pour débattre de la conduite à tenir. Ceci dans un contexte où le processus de désignation du magistrat semble être bloqué du fait de l’exigence de la loi électorale en la matière, qui n’à point prévue l’issue de sortie dans ce cas de figure. Mais avant le déroulement et l’aboutissement de cette scène, le député Eric Houndété a sollicité la parole pour question de procédure. Une démarche qui lui a permis de restituer la notion de consensus visée par les parlementaires lors de l’examen de ladite loi et qui semble être battue en brèche par ses collègues.
A peine avait-il commencé son exposé quant le député Chabi Sika en fondant sur les dispositions de l’article 56.4 du règlement intérieur, a indiqué que son collègue n’est pas en phase avec les textes de l’institution. Pour lui, ce dernier veut débattre alors que le règlement intérieur l’interdit dans la mesure où la procédure de vote est engagée.
Une nouvelle situation qui a conduit le président de séance à l’arrêter dans son élan, lui demandant d’exprimer sa motion. Il demanda alors une suspension d’une heure pour mener les tractations et obtenir le consensus autour du magistrat à désigner. Un avis contraire émane aussitôt du député Rachidi Gbadamassi. Le président de séance en face de cette réalité s’est donc référé aux textes en consultant ses collègues qui ont opté pour la poursuite dudit processus.
Les 2/3 exigés par les dispositions du code électoral ont fait défaut. Les députés devront se revoir à nouveau à une date pour le moment inconnue pour la reprise du processus après concertation et arbitrage des organes compétents de l’institution parlementaire.


Nicaise AZOMAHOU

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