Le Bénin dispose désormais d’un nouveau plan de politique nationale de protection de l’enfant. Le document élaboré autour de sept axes stratégiques a été validée, vendredi dernier à Azalaï Hôtel de la plage.
C’était en présence d’un riche parterre de participants composé de cinq membres du gouvernement, de la représentante résidente de l’Unicef, des Ong et associations intervenant dans la protection des enfants et du roi de Kika.
Une nouvelle politique encore plus engagée existe désormais pour protéger l’enfant en République du Bénin. Dans sa lutte effrénée pour le plein épanouissement de l’enfant, le gouvernement et ses partenaires ont abouti, le vendredi dernier, à la validation de la politique nationale de protection de l’enfance.
En effet, face à certaines situations défavorables à la protection de l’enfant, la ministre en charge de la Famille, Marie-Laurence Sranon Sossou s’est engagée depuis sa nomination, à doter le Bénin d’un nouveau bréviaire pour l’épanouissement harmonieux de l’enfant béninois. La première politique nationale de protection de l’enfant étant arrivée à terme depuis 2012. Les efforts consentis dans ce sens ont abouti à l’élaboration d’une nouvelle politique nationale dont la validation a fait l’objet d’un atelier vendredi dernier.
C’est dans une ambiance conviviale que les différents participants ont harmonisé leurs points de vue sur l’essentiel du document élaboré autour de sept axes à savoir : la protection de l’enfant par lui-même, la connaissance et la vulgarisation des droits de l’enfant par les parents, la prévention des actes affligeants et dégradants l’humanité de l’enfant, la prise en charge en qualité et en quantité de l’enfant victime de ces actes, la répression pour décourager de pareils agissements.
A la cérémonie de clôture des travaux, Dr Anne Vincent, représentante résidente de l’Unicef n’a pas caché sa joie de voir autant d’autorités ministérielles engagées pour la cause de l’enfant. « L’image de cet après-midi est évocateur, car la question de l’enfant ne saurait être l’affaire d’un seul ministère », a-t-elle laissé entendre avant de remercier chacun et tous pour l’engagement en faveur du bien-être des enfants. A l’endroit du gouvernement du docteur boni Yayi fortement représenté à cette occasion, elle a réitéré l’engagement sans condition de l’Unicef à l’accompagner dans la mise en œuvre de cette politique en faveur des enfants qui souffrent trop le martyre.
« Il ne faut plus que quelqu’un s’attaque à un enfant et en sorte impuni », a martelé Dr Vincent Hans avant de finir par des mots de félicitations à l’endroit de la ministre Marie-Laurence Sranon Sossou qui a réussi une forte mobilisation autour de la cause.
Pour le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, François Houessou, il est de bon ton que les Ong et le gouvernement se donnent la main pour s’intéresser aux préoccupations touchant l’épanouissement des enfants.
« L’enfant est sacré. Le protéger est une tâche commune qui nous incombe », rappelle François Houessou qui s’est dit d’ores et déjà prêt pour sanctionner avec la dernière rigueur ceux qui se retrouveront au travers de la loi.
Dans son mot de clôture, la ministre en charge de la Famille dira toute sa joie de présider à une telle cérémonie entourée de quatre de ses collègues. Elle adhère à toutes les propositions et promet de les défendre. Elle ne manquera pas de demander aux associations de la société civile d’être les premiers acteurs de la dissémination de ladite politique. « Notre partenariat n’est pas à son terme. Nous venons de commencer. Je nous suggère de ne pas égarer nos pas de la marche vers le peuple » a-t-elle conclu.