Le président de la République a reçu, hier lundi 29 avril à son cabinet, l’homme d’affaires béninois Samuel Dossou.
La construction du Port sec de Parakou a été au cœur des échanges que le président de la République a eus hier avec Samuel Dossou, président directeur général du Groupe Petrollin. L’homme d’affaires béninois qui participe à ce projet, a annoncé à Boni Yayi le démarrage hier du gros lot du chantier gagné par un groupe chinois. « Il y a des nationaux qui ont gagné des lots sur le projet et ont commencé le travail depuis plusieurs mois déjà. Mais celui qui a eu le gros lot du travail, c’est un groupe chinois. La bonne nouvelle est que ce groupe chinois est maintenant sur le terrain », confie-t-il. Selon Samuel Dossou, le projet du Port sec de Parakou est intimement lié à la réhabilitation des lignes de chemin de fer et la relance des activités de l’Organisation commune Bénin-Niger (OCBN). « Il n’y pas de port sec sans chemin de fer. Mais le chemin de fer appartient au Bénin et au Niger et il fallait que les Etats arrivent à un accord qui est déjà réalisé. Les deux Etats ont fait un appel d’offres sur la gestion de l’OCBN que le groupe Petrollin a gagné. Nous avons déjà reçu la lettre d’adjudication et nous attendons que le contrat sanctionnant cette lettre d’adjudication soit signé. Et dès que le contrat est signé, nous commencerons le travail », rassure l’homme d’affaires béninois. Parakou constitue le plus important des Ports secs prévus par le gouvernement pour faciliter le trafic des marchandises du Port de Cotonou vers les pays de l’hinterland. Sa superficie est de 50 hectares.
