Les femmes béninoises sont contre le kidnapping des 223 lycéennes nigérianes par le groupe Boko Haram. Réunies au sein de quatre associations à savoir les clubs Soroptimists, Wildaf Bénin, Afdb et la Cellule de l’Union professionnelle des médias, elles ont donné de la voix vendredi 23 mai 2014 au Chant d’oiseau à Cotonou. Ceci pour exiger la libération des 223 lycéennes de la ville de Chibok dans le Nord-Est du Nigeria. Lire leur déclaration.
Mobilisation au Mouvement de libération des Lycéennes enlevées et séquestrées par Boko Haram au Nigeria
Face à l’enlèvement des filles du Lycée de la ville de Chibok (Etat de Borno) dans le Nord-est du Nigeria par le groupe Boko Haram
Nous, femmes béninoises regroupées au sein des Associations que sont :
- Les clubs soroptimists du Bénin
- le Wildaf Bénin
- Les femmes béninoises pour le développement
- La Cellule des femmes de l’Union professionnelle des médias
Exprimons notre révolte, notre écœurement et notre émotion, fac à cet acte ignominieux.
Nous apportons notre ferme soutien
- aux familles des filles enlevées et séquestrées
- à toutes les femmes du Nigeria
Nous réaffirmons notre engagement aux côtés de tous ceux et celles qui à travers le monde, se mobilisent pour la libération de nos filles.
En effet, depuis le lundi 14 avril 2014, 223 lycéennes mineures ont été enlevées et séquestrées dans un lieu inconnu par la secte Boko Haram. Selon Aboubakar Shekau, le Chef de cette secte criminelle, je cite « les jeunes filles enlevées seront vendues sur le marché comme des esclaves, ou mariées de force. »
Cet acte odieux constitue un grave manquement au devoir de protection des citoyens en général, et des enfants nigérians en particulier.
Par conséquent,
- nous, femmes béninoises regroupées au sein des associations : des clubs Soroptimists du Bénin
- de Wildaf Bénin
- des femmes béninoises pour le développement
- de la cellule des femmes de l’Union professionnelle des médias dénonçons avec la plus grande vigueur,
- cet enlèvement et séquestration crapuleux,
- l’exploitation de ces jeunes filles à des fins contraires aux droits fondamentaux de l’enfant, aux principes de la morale et de toutes nos religions,
- et exprimons notre solidarité, notre compassion et notre affection aux victimes, à leurs parents, à toutes les femmes et au gouvernement du Nigeria.
Soutenons le gouvernement nigérian dans ses efforts pour la libération immédiate, sans conditions et en toute sécurité de nos jeunes filles.
Nous, femmes béninoises regroupées au sein des associations : les clubs Soroptimists du Bénin
- Le Wildaf Bénin
- Les femmes béninoises pour le développement
- La Cellule des femmes de l’Union professionnelle des médias
Exhortons les autorités au plan national, sous régional, africain et international, a prendre toutes les mesures nécessaires pour libérer nos filles, pour protéger leur population de ces crimes et violations effroyables.
Nous remercions toutes les associations ici présentes pour cette cause noble.