Au cours d’une descente dans la commune d’Akpro-Missérété, le ministre en charge de la microfinance et le Directeur général du Fonds national de la microfinance, ont exprimé leur satisfaction quant aux performances réalisées par le programme de Financement des activités avicoles en milieu rural. Ils ont reçu en retour les mots de reconnaissance des bénéficiaires, notamment des aviculteurs, pour l’appui à eux accordé.
« Grâce à l’appui du Fonds national de la microfinance, j’ai pu améliorer mes affaires. J’ai construit des cages pour les poussins et les volailles. Le Fnm a osé et les aviculteurs ne le décevront pas. Personne ne nous a jamais soutenus, si ce n’est maintenant cette institution.
Les aviculteurs ont pourtant autant besoin de crédits que tous ceux qui sont dans les autres secteurs ». C’est le témoignage de Léon Anago, aviculteur installé dans la commune d’Akpro-Missérété.
Grâce aux 15 millions de Fcfa obtenus comme crédit du programme de Financement des activités avicoles en milieu rural (Faar), il peut désormais compter 4500 têtes de poulets. Une vingtaine d’agents l’accompagnent dans son travail. Il s’agit de jeunes qui ont choisi de rester fidèles aux activités avicoles.
« Autant la terre ne ment pas, autant les volailles ne mentent pas. Je suis très engagé pour évoluer dans ce secteur. Il a de l’avenir. Pourvu que les institutions financières fassent confiance et appuient les promoteurs », confie un des agents, la trentaine révolue, qui s’occupe de la supervision des travaux.
A ses côtés, une stagiaire venue de la filière production animale à l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi, reste autant ambitieuse. Elle rassure avoir d’ailleurs une partie des fonds pouvant lui permettre de démarrer ses activités au terme de sa formation universitaire.
Comme Léon Anago, ils sont 230 producteurs avicoles à bénéficier du Faar grâce aux activités de l’institution de microfinance dénommée Comuba. Le responsable de cette institution ne manque pas d’assurance. « C’est vrai qu’il est souvent dit que la production avicole est un financement à haut risque. Mais il n’en est rien. Il est nécessaire d’appuyer les promoteurs dans ce secteur », a-t-il fait savoir.
Pour que les crédits aux aviculteurs puissent être possibles, le Fnm a dû adapter le style de remboursement en le rendant plus simple. Il a dû mettre une certaine flexibilité dans le mode de financement.
Sur le site de la ferme, Jean Comlan Panti, le directeur général du Fonds national de la microfinance, était satisfait des performances réalisées par le bénéficiaire. Il s’est surtout engagé à suivre personnellement les jeunes qui travaillent dans la ferme pour qu’ils puissent concrétiser leurs rêves.
« Je donnerai des instructions particulières pour que ces jeunes bénéficient d’un suivi exceptionnel quand ils seront prêts à s’installer à leurs propres comptes », s’est engagé le Dg Fnm. « Notre volonté d’accompagner le monde des aviculteurs s’est traduite par l’octroi d’une enveloppe de 150 mille Fcfa pour ce secteur », confie-t-il.
C’est la preuve que le Fonds national de la microfinance ne fait pas que le programme de microcrédits aux plus pauvres. L’institution que dirige Jean Comlan Panti a plusieurs autres interventions dont le Financement des activités avicoles en milieu rural. Au total, ce sont 5,2 milliards de Fcfa qui ont été affectés à ce programme.
Des félicitations et encouragements, Françoise Assogba, ministre de la microfinance et de l’emploi des jeunes et des femmes en a adressé aux bénéficiaires, à Comuba et au Fnm pour la bonne exécution du programme. Elle a surtout exhorté les bénéficiaires à l’assiduité et à un bon remboursement des crédits.