Suite au blocage du processus de désignation du représentant des magistrats, les députés membres de la conférence des présidents se sont réunis ce mardi 27 mai 2014 au palais des gouverneurs pour se pencher sur la question. Au terme des débats qui ont été très houleux, la conférence des présidents a décidé d’aller à une révision du code électoral.
Au terme de l’opération de vote pour la désignation du représentant des Magistrats au sein de la cena, un vote qui s’est soldé au regard des dispositions du code électoral par le rejet des trois personnalités proposées par l’assemblée générale des Magistrats, le président de l’Assemblée nationale a proposé de se remettre aux organes de l’Assemblée nationale. A cet effet, les députés membres de la conférence des présidents se sont retrouvés hier au siège de l’institution parlementaire à Porto-Novo.
Ceci dans le but de statuer sur le choix du magistrat qui va siéger au sein de la commission électorale nationale autonome dont le processus de désignation par la plénière est bloqué du fait des dispositions du code électoral. Au finish, les membres cette instance du Parlement n’ont pu accorder leur violon suite aux débats pertinents et houleux menés dans le souci de trouver une porte de sortie. L’une des options en discussion porte sur un amendement de la loi portant code électoral dans un contexte où les candidats répondant au profil se font rares.
Entente difficile hier pour les parlementaires membres de la conférence des présidents par rapport à la désignation du juge de siège membre de l’organe administratif en charge de l’organisation des élections durant les sept années à venir. C’est le constat qu’il mérite de faire selon une source concordante malgré le semblant d’accord qui se dégage entre députés concernant le souci de ramener le mode de désignation du magistrat à la majorité simple contrairement à la norme des 2/3 en vigueur.
L’acte posé par cette instance de l’Assemblée nationale s’inscrit dans la vision du consensus et reste unesolution du président Mathurin Nago. Cette approche sera en débat dans les jours
Il convient de rappeler qu’au-delà de l’actualisation de la Lépi, le Cena se trouve être l’autre équation à résoudre pour l’organisation des communales qui connaissent déjà plus d’un an de retard. Et la menace de l’Union européenne reste de mise : pas d’élection, pas d’aides budgétaires pour le Bénin.