Le ministre de la Famille, des affaires sociales, de la solidarité nationale et des personnes du troisième âge, Marie-Laurence sranon sossou a effectué hier mardi 3 juin, une visite de travail dans les centres de promotion sociale du littoral. Une occasion qu’elle a saisie pour s’enquérir du fonctionnement et des difficultés de ces services déconcentrés.
Par Pintos GNANGNON
Le centre de promotion sociale est un complexe d’appui au développement des communautés à la base qui veille à l’application des politiques et stratégies nationales dans les domaines du développement social et de la solidarité. Il est chargé de mettre en œuvre les actions de prévention et de gestion des risques sociaux au profit des groupes vulnérables.
A ce titre, le centre de promotion sociale est chargé de promouvoir les droits des personnes vulnérables à travers des séances de sensibilisation; de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des enfants de la naissance à l’âge de trente ans.
Dans le domaine de la famille, de la femme et du genre, le centre œuvre à la réduction des violences basées sur le genre faites aux femmes et aux filles et mène des actions préventives par des séances de sensibilisation dans les arrondissements.
Le ministre de la famille, soucieuse de s’enquérir des conditions de travail de ses collaborateurs qui travaillent dans les structures déconcentrées sous-tutelle a décidé de visiter, successivement les centres de promotion sociale de Placodji, Suru Léré, Akpakpa, place Lénine, Sainte cécile, Wloguèdè, Gbégamey.
Dans ces divers centres visités, les difficultés sont presque les mêmes.
Ils n’ont pas de connexion internet, leur personnel est insuffisant, le matériel informatique existant est désuet, le matériel roulant est vieux et insuffisant.
A Ste Cécile, la responsable du centre, Hermione Djossou, a rappelé que les bâtiments ne disposent que d’un raccordement de fortune et que le devis envoyé depuis un an au ministère de tutelle, pour faire une installation digne, est resté sans suite.
Certaines faiblesses notées sont dues au manque d’organisation des animateurs de ces centres, car à Placodji par exemple, il n’existe pas de base de données des populations qui se sont fait recenser.
Malgré toutes les faiblesses, les responsables et agents de ces divers centres font de leur mieux pour satisfaire aux besoins des populations.
A Suru-Léré, le ministre n’a pas apprécié les modifications faites, sans autorisation, au niveau de la seule paillote qui abrite les apprenants du centre. La responsable dudit centre, Brunelle Yèkpon a tenté d’expliquer que lesdits travaux ont été entrepris dans le cadre d’un partenariat entre le centre et l’ABMS.
Non convaincu des explications qui lui ont été données, le ministre en charge de la famille a demandé l’arrêt immédiat des travaux pour que des clarifications soient faites quant aux conditions dans lesquelles ce partenariat s’exécute. De même, elle a instruit le directeur départemental de la famille, des affaires sociales, afin qu’il fasse en sorte que les CPS leur envoient les données.
Pour les problèmes de protection du matériel informatique et surtout l’installation d’antivirus, le ministre a instruit la direction informatique du ministère pour qu’une solution rapide soit trouvée, car bientôt tous les postes seront mis en réseaux.