Côté face, une croissance soutenue, une inflation et une dette faibles, des finances publiques en ordre. Côté pile, un système fiscal inefficace et une corruption endémique.
Avec une croissance annuelle qui semble durablement accrochée au-dessus de 5 % et des prix très sages, on ne peut pas dire que l’économie béninoise se porte mal. Et pourtant, elle semble frappée de langueur. La part très importante qu’y occupe le secteur informel empêche de jauger précisément l’état de santé des entreprises et l’évolution du pouvoir d’achat des familles ainsi que de comprendre les raisons pour lesquelles celles-ci n’ont pas un moral d’acier. Oui, le Bénin se développe, mais cahin-caha.... suite de l'article sur Jeune Afrique