Ce dimanche 08 juin 2014, Boni Gansaré, chef d’entreprise et président du mouvement Force Nouvelle, était sur le plateau de Canal 3 Bénin, plus précisément sur l’émission hebdomadaire «Zone Franche». L’emploi des jeunes était au cœur des échanges, notamment le décryptage des 33 mesures gouvernementales prises pour résoudre définitivement la question du chômage. Boni Gansaré a reconnu et salué les efforts du Chef de l’Etat et de son Gouvernement pour revoir à la baisse le taux de chômage des jeunes au Bénin.
D’entrée de jeu, Boni Gansaré a fait observer que les mesures annoncées le 28 mai dernier dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat fait suite aux doléances exprimées par les jeunes au président de la République lors la présentation des vœux le 27 janvier 2014. Il s’agit du Plan d’opérationnalisation pour la promotion de l’emploi des jeunes sur le triennal 2014-2016. «Les mesures annoncées et qui sont concrètes, réalistes et réalisables constituent un ouf de soulagement pour la jeunesse béninoise. L’espoir et l’espérance sont maintenant permis. La jeunesse a été longtemps marginalisée. Mais le chef de l’Etat nous redonne espoir, en nous donnant l’opportunité de rentrer dans l’entrepreneuriat. La jeunesse a de bonne raison de se réjouir», a-t-il martelé, avant de saluer la qualité du travail abattu par le Comité interministériel que préside le Ministre d’Etat en vue d’approfondir les réflexions sur la promotion de l’emploi au Bénin. «Le taux de chômage grimpe de façon exponentielle. Les formations scolaires et académiques ne sont pas adaptées aux réalités du terrain. Elles ne pas en phase avec les besoins du marché de l’emploi. Les initiatives présidentielles prises en faveur de la jeunesse rassurent plus d’un sur l’engagement déterminé du Dr Thomas Boni Yayi à assurer un avenir plus radieux aux jeunes de son pays», a-t-il affirmé.
Le Plan d’opérationnalisation pour la promotion de l’emploi des jeunes sur le triennal 2014-2016 comporte une série de trente-trois (33) mesures visant essentiellement à soutenir l’entreprenariat chez les jeunes; stimuler l’emploi salarié à travers le recrutement au profit de l’Administration publique, le renforcement des moyens de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE), le volontariat d’expertise professionnelle; améliorer l’adéquation formation/besoins des entreprises et améliorer la transparence du marché du travail. Selon Boni Gansaré, la mise en œuvre du dispositif qui sera supervisé par une structure de coordination devra permettre, outre les mille sept cent cinquante (1 750) agents déjà recrutés au titre de l’ANPE, de procéder au recrutement de près de dix mille (10 000) jeunes pour un coût total de cinquante-cinq milliards (55.000.000.000) de francs CFA au titre de l’année 2014. «Ces jeunes, qui seront des volontaires d’expertise professionnelle ou bénéficiaires de contrats à durée déterminée, serviront prioritairement dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’environnement et des affaires sociales», a-t-il annoncé. «Le Gouvernement est en train de faire mettre en œuvre les mesures préconisées pour la création de dix mille (10 000) emplois publics au profit des jeunes sous l’égide du comité technique supervisé par le comité interministériel, présidé par le Ministre d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur et comprenant les Ministres en charge de l’Economie et des Finances, du Développement, des Politiques Publiques, de la Microfinance, des Objectifs du Millénaire pour le Développement, de la Fonction Publique et de la Communication. Cette structure de supervision présidée par le Ministre d’Etat en charge de l’Enseignement Supérieur a été instruite à l’effet de poursuivre la réflexion sur la question de l’emploi des jeunes en vue d’explorer et de proposer de nouvelles opportunités et les réformes nécessaires à créer dans notre pays pour une administration de développement», a expliqué Boni Gansaré. Il n’a pas manqué de préciser le recrutement pour très bientôt de 4.500 agents de l’Etat. Les différents projets qui seront mis en œuvre dans tous les ministères permettront de créer 41.000 emplois directs et indirects d’ici fin 2014. En 2015, 80.000 emplois directs et indirects sont envisagés. En 2016, 85.000 emplois seront créés grâce aux mesures préconisées et adoptées par le Conseil des ministres. «Le Chef de l’Etat est très préoccupé par le sort des jeunes. Il a compris qu’investir dans la jeunesse, c’est garantir un avenir radieux à la Nation. Lesdites mesures prises constituent donc une mine d’or qui rassure la jeunesse. Il s’agit d’initiatives de soutien à l’emploi. Le gouvernement veut aller aux actions concrètes. La balle est dans le camp de la jeunesse qui doit mettre fin à l’oisiveté. Il ne doit plus y avoir de jeunes qui se lèvent le matin pour tenir la joue. La culture de l’entrepreneuriat est capitale», a laissé entendre l’invité de Canal 3 Bénin.
Secteurs prioritaires et réformes
«L’agrobusiness, le tourisme, l’artisan… Voilà les secteurs prioritaires dans lesquels des facilités sont accordées aux jeunes. Les jeunes porteurs de projets de création d’entreprises sont appelés à se rapprocher des Business promotion center qui va les aider dans l’élaboration et la validation de leurs plans d’affaires. Le Fonds National pour la promotion de l’entreprise et l’emploi des jeunes interviendra après dans la chaîne pour l’accès aux crédits», a martelé le président du Mouvement Force Nouvelle, qui a confirmé, preuves à l’appui, qu’investir au Bénin devient davantage plus facile, plus rapide et moins cher du fait des réformes entreprises par le gouvernement pour une meilleure compétitivité de l’économie nationale et une meilleure évaluation du «Doing Business» sur le Bénin.
Le Gouvernement du Bénin, a-t-il affirmé, a engagé de profondes réformes pour faciliter la création d’entreprises. «Il s’agit de la simplification du processus de création d’entreprise par la réduction des délais et coûts. Le Gouvernement a amélioré le climat des affaires en facilitant la création d’entreprises par l’adoption de textes visant à simplifier le processus de formalisation des entreprises, notamment la suppression de l’obligation de constitution d'un capital social minimum et du recours au notaire lors de la création des Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) et la réduction des coûts et durée de formalisation des entreprises. L’adoption des différentes mesures. Sans oublier la formalisation d’entreprises qui est revue à la baisse : 57.000 F CFA après les réformes. Il y a aussi la réduction des délais : la durée totale de formalisation d’entreprise au Bénin est désormais réduite à huit (8) heures ouvrables», a-t-il précisé. Comme pour dire que le gouvernement fait beaucoup pour la jeunesse qu’il a d’ailleurs encouragé à aller à la terre.