Idrissou Bako est un homme clairvoyant. En phase avec la volonté qu’a manifestée le président Boni Yayi dans son discours du 1er mai 2013, lors de la cérémonie de lancement de la campagne cotonnière 2013-2014, le Directeur Général de la SONAPRA avait déjà pris l’initiative de solliciter auprès du Ministère de l’Economie et des Finances un audit des flux physiques et financiers de la campagne cotonnière 2012-2013, et ce depuis le 21 mars dernier. C’est à travers la note n° 07051-13/S0NAPRA/DG/DCF adressée au Directeur du Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances, Président du Comité chargé de la gestion des flux physiques et financiers de la campagne cotonnière 2012-2013, que cette demande a été formulée. L’objectif de cet audit est de permettre au gouvernement de se rendre compte de la disponibilité des stocks et de leur sécurisation en vue de leur utilisation pour la campagne 2013-2014. Cette note précise également que la même opération pourrait être étendue à la gestion faite par la SONAPRA des ressources financières mises à sa disposition. En réponse à cette demande, le MAEP a mis en place un comité interministériel composé du MAEP, MDAEP et du MEF par arrêté n° 2013-0185/MAEP/IGM/SA du 5 Avril 2013 qui a procédé effectivement à l’audit des flux physiques de la campagne 20122013. Des résultats de cet audit déposés le 15 avril 2013, on retient que ce rapport ne remet pas en cause les chiffres de la SONAPRA pour ce qui concerne les stocks résiduels. Pour le moment, l’audit des flux financiers est très attendu et la SONAPRA n’est nullement inquiétée. Car cet audit lui permettra de pouvoir apprécier ses performances, mais aussi de bien séparer les deux exercices dont la fin de la première (2012-2013) chevauche avec le début du second (2013-2014).
En conséquence, nous pouvons dire que l’audit est effectivement attendu selon les souhaits déjà exprimés par le DG/SONAPRA.