Vendredi dernier, à l'instar de la communauté internationale, le Bénin a commémoré la journée internationale de la liberté de la presse. A cet effet le jardin de la Haac a servi de cadre à une réjouissance en l'honneur des professionnels des médias. A l'occasion, Théophile Nata, président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), a convié au respect de la déontologie dans la presse nationale.
Une fois encore, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a sacrifié à la traditionnelle cérémonie de convivialité avec les professionnels des médias. C'était le vendredi dernier au siège de l'institution en commémoration de la 23e journée internationale de la liberté de la presse. " Parler sans crainte : assurer la liberté d'expression dans tous les médias ", c'est le thème retenu pour cette édition 2013. C'est dire donc que les réflexions en ce jour doivent se focaliser sur la question de la sécurité des journalistes et des crimes commis contre la liberté d'expression. La Haac, institution faitière de régulation de la presse au Bénin par la voix de Théophile Nata, a rappelé les deux missions auxquelles elle est astreinte à savoir : veiller au respect des dispositions des lois sur la presse, de l'éthique et de la déontologie sans omettre les sanctions y afférentes mais aussi et surtout être garante et protectrice de la liberté de la presse conformément aux prescriptions de la loi organique n°92-021 du 21 Août 1992. C'est donc pour mieux jouer son rôle de régulation en vue d'assurer un meilleur accompagnement et encadrement des médias que la Haac voudrait faire de l'assainissement et de la professionnalisation du secteur des médias, une priorité. D'où son invite à une culture du respect de la déontologie et de l'éthique dans la corporation des professionnels des médias. En somme, au lieu de s'attarder sur le fait que l'institution soit liberticide ou non, il serait plutôt responsable et plus judicieux de faire de la bonne pratique de la profession, une préoccupation.