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Le développement rural comme réponse à la problématique de la sécurité alimentaire en Afrique.
Publié le lundi 6 mai 2013   |  aCotonou.com


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© aCotonou.com par DR
Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique
M.Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire Exécutif du NEPAD



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Une forte implication Africaine et un leadership engagé à tous les niveaux du programme de transformation rurale. Voici l’un des facteurs-clés de succès cités et recommandés dans la Déclaration de Cotonou, rendue publique à l’issue du Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique. L’évènement lancé jeudi dernier et initié par l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, a pris fin vendredi au Palais des Congrès de Cotonou.
Les participants au forum parmi lesquels figuraient des experts, décideurs et représentants d’institutions internationales, ont présenté leurs recommandations à travers la Déclaration de Cotonou, qui exhorte notamment le NEPAD, à continuer de mobiliser des partenariats à plusieurs niveaux, de façon à mettre en oeuvre avec effectivité, le programme de développement et de transformation en milieu rural. Dans ce sens, il a été recommandé que le programme « Rural Futures », lancé par le NEPAD en 2010 et basé sur le principe que l’économie rurale est un composant vital et central du développement, établisse un plan à longue portée pour l’échange d’informations et de bonnes pratiques en matière de développement rural au sein du continent Africain et d’autres parties du monde.
Le forum, qui aura duré deux jours, s’est donc appesanti sur les voies et moyens de rendre l’Afrique rurale prospère pour une véritable résolution du problème de la faim qui, selon Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire Exécutif du NEPAD, est un défi immédiat.
« C’est en milieu rural que la pauvreté est la plus grande et la population ne cesse de croître. Il faut nourrir plus de bouches et s’assurer que les villes sous-industrialisées ne deviennent l’exutoire de la pauvreté rurale. » Selon Mayaki, il convient donc de rendre nos milieux ruraux attractifs et prometteurs pour les jeunes générations.
Le Président Béninois Boni Yayi qui a parrainé les travaux, expliquait à l’ouverture de la plénière jeudi dernier, que les jeunes africains ne voulaient plus être les agriculteurs traditionnels qu’ont été leurs parents et leurs grands-parents et qu’il faudrait par conséquent leur rendre le secteur plus attractif en accroissant la productivité, en relevant les revenus et en développant les liens avec les marchés d’exportation.
Esther Tola

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