Le Fonds National de la Micro-finance a demarré depuis quelques semaines les travaux de construction de son siège sis à Houéyiho à quelques mètres du carrefour Védoko. A peine, le chantier a-t-il débuté que déjà on note des appréhensions sur les capacités techniques de l’entreprise ayant à charge les travaux, ainsi que les conditions de passation du marché et bien d’autres problèmes.
Les travaux de la construction du siège du Fonds National de la Micro-Finance entamés depuis quelques semaines, risquent de subir un coup d’arrêt. Les maisons voisines subissent d’énormes désagréments. On peut citer par exemple, l’effondrement des murs de séparation avec les autres habitations, les fidsures au niveau des batiments avoisinants etc....
Une situation que l’entreprise ayant en charge l’exécution des travaux peine à y faire face. Selon les riverains, ni le maître d’oeuvre, ni le maître d’ouvrage délégué n’auraient souscrit une police d’assurance en cas de sinistre. Ainsi, personne ne peut dire avec exactitude qui pourra dédommager les voisins suite aux désagréments qu’ils ont subis et dans quel budget ?
En attendant que les solutions ne soient trouvées à cette préoccupation, il est également aisé de constater qu’au niveau des normes de sécurité et de transparence en matière de travaux publics, il n’existe aucun panneau signalétique ou d’affichage sur le chantier.
Tout porte à croire que ce flou est entretenu à dessein. Le nom de l’entreprise ayant en charge les travaux. Les caractéristiques de l’immeuble ainsi que le nom et l’adresse de la société chargée de contrôler la qualité du matériel utilisé etc ne figurent nulle part sur le chantier.
Une opacité totale qui risque de faire de ce joyau, un autre éléphant blanc sous l’ère de la Refondation.
Pour un immeuble de R+4, qui nécessite autant d’investissements, il est curieux de relever ces défaillances techniques élémentaires pourtant enseignées dans toutes les écoles de génie civiles et connues de toutes les sociétés qui opèrent dans le secteur des BTP .
Dès lors, la question se pose alors de savoir pourquoi veut-on construire ce chantier en catimini sans laisser la moindre information au public ? Comment ce marché a-t-il été attribué et qui en est l’adjudicataire ? Quelles sont les qualifications techniques des entreprises retenues dan le cadre de l’éxécution de ce marché ?
De petites informations qu’on retrouve placarder devant tout chantier sérieux, mais indisponibles sur le chantier de R+4 qui doit abriter le siège du Fonds National de Microfinance, une institution phare dans le programme de lutte contre la pauvreté du Chef de l’Etat.