Les membres du Comité d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) et le bureau de l’Assemblée nationale sixième mandature, se sont entretenus hier au siège de l’institution sur l’état des lieux par rapport à la correction et à l’actualisation du fichier électoral.
Une initiative de la représentation nationale, qui s’inscrit dans la droite ligne de la partition à jouer par cette on stitution parlementaire pour accompagner le processus de correction de la Lepi dans un contexte où des voix s’élèvent pour réclamer fortement la tenue des élections communales et locales.
La séance de travail axée sur l’appropriation du niveau d’exécution des tâches, a été une opportunité pour les membres du bureau du Parlement en présence du directeur national de la statistique de se rendre à l’évidence que le comité de suivi est à l’étape de la lecture
optique. C’est-à-dire celle qui fait suite à l’audit participatif, qui a permis aux citoyens de s’inscrire ou de confirmer leur inscription sur la liste électorale.
A la lumière des informations mises à la disposition du Parlement, il se dégage que le respect du délai est hypothétique dans la mesure où deux étapes sur dix font actuellement objets de concrétisation. Ceci sans oublier les besoins de ressources exprimées en direction du gouvernement et restées sans suite. Ce qui justifie les primes impayées aux agents mobilisés pour l’opération des deux étapes dont le coût est estimé à des milliards de francs CFA.
Il se dégage donc que les populations doivent prendre leur mal en patience à en croire le président du cos/lépi qui estime que le gouvernement n’a mis à disposition que deux milliards pour un budget estimatif de dix milliards revu à la baisse à hauteur de six milliards cent millions.
Une réalité qui confirme que les élections n’auront pas lieu à bonne date. Face à l’enjeu, les députés ont demandé au cos/lépi de communiquer sérieusement pour mettre tout le monde au même niveau d’information notamment sur les cas de formulaire mal remplie et les solutions envisagées pour parer aux tricheries. Il mérite de rappeler que le travail au niveau du cos/lépi a été décliné en dix étapes. Il s’agit entre autres de l’audit participatif, de la lecture optique, de la phase de l’enregistrement complémentaire (concernant les citoyens omis et ensuite les opérations biométriques pour les jeunes âgés de 12, 13, 14 et 15 ans pour intégration dans la base de données), le dédoublonnage pour déceler de la liste de ceux qui feront des enregistrements multiples.
