Le code électoral de la République du Bénin adopté récemment sera amendé. C’est l’information capitale issue de la réunion de la conférence des présidents tenue hier au siège de l’institution.
Cette rencontre fait suite à celle initiée il y a quelques jours au sujet des réflexions à mener afin de trouver une porte de sortie compte tenu du blocage dans le processus de désignation du magistrat devant siéger au sein des membres de la commission électorale nationale autonome. C’était au cours de cette rencontre que l’idée d’un amendement du code électoral a été proposée.
Aujourd’hui le consensus est obtenu entre les membres de la conférence des présidents. Il reste à accorder les violons sur les points qui achoppent en l’occurrence le mode de désignation du magistrat membre de la Cena durant les sept années à venir. Pour certains, il va falloir opter pour la majorité simple contrairement à la norme des 2/3 que stipule le code actuel. Une approche que ne partagent pas un groupe de députés, qui souhaitent que les magistrats s’en charge directement.
Une position loin de faire l’unanimité dans un contexte où une autre frange de députés estiment que la commission électorale est un organe politique. D’où la nécessité pour le Parlement de coordonner la désignation de l’ensemble de ses membres pour des raisons d’équité, de transparence et d’indépendance vis-à-visdu milieu professionnel. Etc....
Dans tous les cas, il revient à la plénière, l’instance suprême de décision du Parlement de prendre au momentopportun l’option qui lui semble la meilleure. A suivre