Les réformes budgétaires mises en place par le gouvernement dans les différents Ministères et sociétés d’Etat reposent sur le principe fondamental de la transparence dans la gestion des ressources publiques. Entre autres ministères, celui de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises s’y attèle avec ses gestionnaires de crédits. C’est ce qui justifie d’ailleurs, l’organisation le vendredi 13 juin dernier à l’Infosec de Cotonou d’un atelier consacré à la validation de ses rapports de performances de 2012 et de 2013. A l’ouverture des travaux, c’est le directeur de cabinet, Adam Ahanchédé représentant Mme la ministre Naomie Azaria qui a fait le point des grandes conclusions. Il ressort de ses propos qu’en 2012 comme en 2013, le Micpme a été jugé globalement performant sur la base de la réalisation des cibles d’indicateurs. Par contre, au cours des deux gestions, le ministère a été jugé peu performant au regard des attentes par rapport à l’exécution des activités prévues dans le Plan de travail annuel (Pta). A la lecture de ces résultats, il a conclu qu’il apparaît clairement que de substantiels efforts restent à consentir pour de meilleures performances. C’est à ce titre que cet atelier vient, selon lui, comme l’occasion de faire un examen approfondi des deux documents, apprécier la fiabilité des informations qui y sont contenues et juger de la pertinence des conclusions auxquelles est parvenue l’équipe de rédaction des rapports. Par ailleurs, le directeur de la programmation et de la prospective (DPP), Alphonse Kakpo a rappelé que ce rapport différent du rapport d’activités ou du rapport d’exécution du budget permet aux gestionnaires d’apporter la preuve de l’efficacité, de l’efficience et de la transparence dans la gestion des crédits alloués pour atteindre les résultats escomptés. Ces échanges permettront, selon lui, d’améliorer la qualité des projets de rapports.