Moukaram Badarou au sujet de la suspension survenue dans le parti Conscience citoyenne: « Bruno Kangni était aux antipodes de la position officielle du parti »
Le préfet Moukaram Badarou des départements de l’Ouémé et du Plateau, au cours de son entretien avec les journalistes de L’Evénement Précis, le mardi 10 juin dernier, à Cotonou, ne s’est pas empêché de se prononcer sur la vie de son parti politique, Conscience citoyenne. Selon l’invité de la rubrique « Sous l’arbre à Palabre », ce parti « a vu le jour pour montrer et démontrer qu’on peut avoir une dose de morale dans la vie politique.» La « Conscience citoyenne », explique-t-il, s’enracine chaque jour dans ce sens. Il a désormais son siège national à Porto-Novo et plusieurs sections dont une en France sous la direction de Mme Chakira Salami. Ainsi, le nécessaire se fait pour atteindre les objectifs du parti. Cependant, il n’a pas manqué de moments de remous.
Le parti a enregistré, il y a quelques semaines, des perturbations ayant conduit à la suspension de son vice-président, M. Bruno Kangni. Interrogé sur cet état de chose, le président a expliqué que ce dernier a pris une position qui n’est pas celle du parti. « Bruno Kangni a pris des positions qui sont aux antipodes de la position officielle du parti », a-t-il déclaré. Pour lui, à l’interne, les membres du parti peuvent tout dire. Mais quand des décisions sont prises, tout le monde est tenu de les respecter. « C’est toute une émission d’une heure et demie qui prend le contrepied de la position officielle du parti à travers Bruno Kangni.» « Le parti ne voulant donc pas être complaisant, monsieur Kangni a été suspendu », a-t-il dit avant d’indiquer que la démocratie est aussi la dictature des textes.