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En reconnaissance à leurs divers soutiens pendant ses dernières épreuves: L’honorable Somassè remercie les populations d’Agonlin et étale toute la vérité sur l’affaire Pafilav
Publié le mardi 17 juin 2014   |  L`événement Précis




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L’ex-député Valentin Somassè était au milieu des filles et fils d’Agonlin samedi dernier pour leur exprimer toute sa gratitude après les nombreux soutiens dont il a bénéficié de leur part, ces derniers mois, où il a traversé de dures épreuves. Il n’a pas manqué de dire, à l’occasion, sa part de vérité dans le dossier de Pafilav qui l’a conduit en prison. Il jure n’avoir détourné le moindre franc.

La première action a été de rendre grâce à Dieu à l’église catholique St Michel de la localité. Valentin Somassè et ses nombreux invités ne s’en sont pas privés ce samedi 14 juin à Agonlin-Houégbo. La messe a été dite par l’éminent prête André Kpadonou qui, dans son homélie, a imploré la bonté et la miséricorde du Seigneur sur Valentin Somassè pour le rendre encore plus fort et plus courageux face au périple de la vie. Le cap a été, ensuite, mis sur l’école primaire publique-centre d’Agonlin Houégbo où devrait se tenir la grande cérémonie. Ils sont venus de partout d’Agonlin, pour la circonstance. Covè, Zagnanado, Ouinhi et autres communes avoisinantes, massivement représentées par des groupes de jeunes, de femmes, des sages, des cadres locaux respectifs, des têtes couronnées et plusieurs artistes.
Les regrouper tous en un seul lieu et leur dire merci. Merci pour les nombreuses marques de solidarité et de soutiens divers dont il a bénéficié de leur part, dans de douloureuses et récentes situations. La première est l’affaire dite de détournement au projet Pafilav qu’il avait en charge et qui l’a conduit derrière les barreaux avant d’être libéré six mois après. Ils étaient nombreux à aller lui rendre visite dans sa cellule de la prison civile de Cotonou pour lui témoigner leur entière solidarité. « Les mots me manquent et l’émotion m’étreint la gorge. En tout cas, simplement et profondément merci », a déclaré samedi dernier Valentin Somassè. «Grâce à vous, à vos conseils, à vos visites, à vos actions diverses et multiformes, à vos appels réconfortants, j’ai continué de tenir le coup, j’ai appris à vivre dans l’espérance », a-t-il ajouté, faisant sienne cette citation de Voltaire : « Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur». Il l’a juré et dit haut et fort : « je n’ai pas détourné le moindre franc. N’y croyez point. Et si je le dis ici publiquement, c’est parce que c’est la vérité, il n’y en a pas d’autre». A le croire, les 193.614.816 F CFA dont il s’agit n’ont été ni volés, ni détournés. Ils représentent des dépenses normales pour lancer le projet, dépenses jugées inéligibles sur fonds FAD qui ont été approuvées par la BAD et le Bénin. « La régularisation, la certification et le mandatement de ces dépenses ont été faits par le Ministère des finances le 31 mai 2012 (cf N° règlement 1200011838 du trésor public en date du 31/05/12) », a aussi indiqué Valentin Somassè.
La seconde épreuve qu’il subira, dès la sortie de prison, n’était pas moindre : le décès de son épouse, emportée par une maladie qui l’a gagnée pendant que le mari rongeait ses pouces derrière les barreaux. « Quand le sort s’acharne contre vous, il faut avoir le cœur solide ! J’étais à mille lieux d’imaginer qu’au sortir de la prison civile de Cotonou ce 22 mars 2013, j’allais passer ma première nuit d’homme libre au chevet de mon épouse agonisante », s’est rappelé, un Valentin Somassè qui retenait à peine ses larmes. « Je vous ai tous reconnus en véritables frères lors de ce deuil que j’ai commencé à vivre voilà déjà un an ! Mobilisés comme un seul homme debout, vous m’avez essuyé les larmes, vous nous avez assistés, mes enfants et moi-même», a-t-il dit aux populations d’Agonlin qu’il remercie infiniment.

Des témoignages éloquents
Ils étaient tous à ses côtés, samedi dernier. Des personnalités d’Agonlin et plusieurs amis venus de loin, comme l’honorable Hélène Aholou Kèkè qui n’a pas voulu se faire conter l’évènement. « J’ai tenu à venir jusqu’ici à Agonlin, soutenir mon frère et ami Valentin Somassè, parce que ce qui lui est arrivé ces derniers mois est bien préoccupant. Je ne voudrais pas commenter le dossier, mais j’avoue qu’il y a eu maldonne et méchanceté à son égard. En tout cas, je suis de cœur avec vous tous parents et amis à lui d’ici à Agonlin et ailleurs pour qu’on le soutienne davantage. C’est un grand homme et un digne fils d’Agonlin », a-t-elle laissé entendre. Si cet autre invité, Symphorien Misségbétché, précise n’être pas venu à cette cérémonie sous le manteau de maire de la commune de Zagnanado, il dit qu’il y avait, pour lui, un devoir d’être présent en tant que fils du terroir, témoin vivant des nombreuses œuvres locales à l’actif de Valentin Somassè. « C’est un grand homme ici dans tout le pays Agonlin, et c’est ceux qui ne veulent pas voir qui ne verront rien, en ce qui concerne ses grandes œuvres au profit de ses frères et sœurs et de sa localité », a-t-il avoué, non sans exprimer son indignation face à cette affaire de détournement qui lui a été collée. « Il est revenu très tôt parmi nous contrairement à ceux qui croyaient qu’il allait périr en prison. Nous rendons grâce à Dieu, et nous lui demandons davantage de continuer à protéger les grands hommes d’Agonlin, contre ces genres de malheurs», a prié Symphorien Misségbétché. Ekèhounho Emmanuel, président de l’Association de développement de Bamè, village natal de Valentin Somassè, abondera dans le même sens pour dire que « si Bamè est aujourd’hui connue et dispose d’un certain nombre d’infrastructures, c’est grâce à cet homme qui s’y est beaucoup investi. Eau, électrification, routes, il en a assez fait, et toute la population locale lui est et lui sera redevable pour toujours. »

Christian Tchanou

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