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La Presse du Jour N° 2155 du 17/6/2014

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Prochaines élections présidentielles : La réalité de 2016 va s’imposer à Yayi
Publié le mardi 17 juin 2014   |  La Presse du Jour


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Devant les députés la semaine dernière, le Cos/Lépi a annoncé la fin du processus de correction et d’actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) pour novembre prochain. Certains y voient une stratégie pour aller au cumul des élections locales et législatives. Tout compte fait, la Lépi prend du temps à être réalisée. Ce qui inquiète aussi bien les Béninois que la communauté internationale. A moins de deux ans de la fin de son mandat, beaucoup d’indices laissent croire que Boni Yayi tient toujours à la révision de la Constitution. Autant d’éléments qui laissent un flou dans les esprits par rapport à 2016. Un rendez-vous qui risque de réserver à Yayi une surprise désagréable.
«2016» risque de surprendre Yayi ! Tout porte désormais à le croire. Le chef de l’Etat en 2016 connaîtra une succession tumultueuse, simplement parce qu’il n’enregistrera que des surprises comme cela a souvent été le cas pour les chefs d’Etat qui ne préparent pas leur départ. Aujourd’hui, Yayi est loin de la logique de quelqu’un qui prépare son départ.

En clair, on dira qu’en huit ans, il n’a trouvé personne pour poursuivre l’œuvre entamée. Au contraire, selon des sources bien informées, il compte, après les législatives de 2015, se relancer autrement. La stratégie, c’est de positionner les maires de la plupart de nos communes qui, depuis un moment, ne cessent de clamer leur attachement à sa personne. Certains parmi ces élus sont manipulés contre les députés de leur localité à cette fin. Tout cela vise à se tailler une majorité en 2015 pour une révision facile de la Constitution. Mais le contexte et les réalités aujourd’hui sont tels que cette éventualité est impossible, même si depuis l’avènement du K.O à la présidentielle de 2011, certains Béninois pensent que tout est désormais possible au Bénin.
La réalité est autre
La réalité aujourd’hui, c’est que Yayi risque de se mordre les doigts en 2016 parce que sauf situation extraordinaire, le jeu se jouera entre quatre personnes. Au Sud du pays, on aura Mathurin Coffi Nago et Pascal Irénée Koupaki. Au Nord, il y aura Abdoulaye Bio Tchané et le Général Robert Gbian. Alors, comment expliquer que Yayi ait réussi à être en désaccord avec ces quatre ? Certainement parce qu’il est conscient de ce que c’est l’un d’eux qui occupera à coup sûr le fauteuil précieux. N’étant pas prêt à partir, toute solution de doute n’est que la bienvenue et tout semble mis en œuvre pour l’entretenir. Yayi et quelques rares autour de lui continuent de croire que c’est possible de faire quelque chose pour ne pas partir dans moins de deux ans. Mais au même moment, ils s’interrogent sur les conséquences d’une telle éventualité. Généralement, quand on est dans le doute comme ça, on se retrouve au pied du mur, surpris par les événements et c’est ce qui arrivera en 2016. Yayi constatera que c’est soit Nago, soit Koupaki, soit Bio Tchané, soit le Général Gbian qui lui succèdera. Il est vrai qu’il faut relativiser un peu les choses par rapport au dernier. Actuellement, des sources bien informées révèlent qu’il n’est véritablement pas rejeté par Yayi et qu’au pire des cas, le Chef de l’Etat penchera pour lui. On apprend même que le spectacle de Bembèrèkè, loin d’aller contre sa candidature, vise à attirer l’attention sur le Général. Prudence donc !


Grégoire Amangbégnon

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