A la suite du braquage ayant occasionné la mort d’un policier : Le présumé cerveau de la bande abattu hier à Hêvié #aCotonou

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A la suite du braquage ayant occasionné la mort d’un policier : Le présumé cerveau de la bande abattu hier à Hêvié

Publié le jeudi 19 juin 2014 | La Nation

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Le Directeur général de la Police nationale (Dgpn), Louis-Philippe Houndégnon

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Société civile

La Police nationale n’a pas mis du temps à venger son élément abattu, il y a quelques jours à Cotonou, au cours d’un échange de tirs avec des braqueurs au niveau de l’avenue Steinmetz. Hier mercredi 18 juin, suite à des informations qui lui sont parvenues, elle a repéré le cerveau de ladite bande et s’est portée vers lui. Mais la suite a été fatale à celui-ci.

Le corps sans vie et ensanglanté d’un homme, la cinquantaine environ, a été présenté hier à la Direction générale de la Police nationale (DGPN), à la suite d’une opération menée par l’unité d’élite Recherche Action Intervention et Dissuasion (RAID). Selon les explications données aux médias par le porte-parole de la Police nationale, le commissaire principal Dadé Pierre Loko, l’individu en question aurait été abattu par les Forces de l’ordre après avoir engagé un échange de tirs avec elles, par le biais d’un pistolet automatique, à son domicile.

En réalité, tout serait parti des informations recueillies auprès du malfrat blessé mortellement par le regretté policier Roland Padonou, qui lui, est passé de vie à trépas sur les lieux de l’échange de tirs, le samedi 7 juin dernier. Le malfrat aurait donc, avant de rendre l’âme, livré des informations qui ont permis à la Police nationale de remonter la piste de ses complices.

Ce mercredi donc, explique le commissaire principal Dadé Pierre Loko, «des informations sont parvenues à la police nationale faisant état de ce que le cerveau de la bande s’apprête à aller opérer ailleurs». Très vite, l’unité RAID a «recoupé les informations et s’est portée à son domicile à Hêvié». Mais à la vue des fonctionnaires de police, le suspect serait rentré dans sa chambre pour en ressortir avec un pistolet automatique et ouvrit le feu par la même occasion. «La riposte s’en est suivie et lui a été fatale». C’est donc sans anicroches qu’il a été neutralisé et éliminé par la Police nationale.
Coïncidence ou vengeance ?

Selon des informations recueillies auprès de plusieurs sources, c’est ce jour, jeudi 19 juin que sera inhumé à Ouidah, le regretté Roland Padonou, celui-là même dont la photographie du corps sans vie, gisant dans une mare de sang a fait le tour du monde, à la suite d’un échange de tirs avec des malfrats armés qui n’ont pas hésité à ouvrir le feu sur lui à Ganhi, non loin du vieux pont.

Chose curieuse, c’est à la veille de son inhumation et à quelques heures de la veillée de prières organisée pour le repos de son âme dans une église à Cotonou que ses frères d’arme ont réussi à neutraliser et éliminer le cerveau de la bande de malfaiteurs qui a eu raison de lui. D’aucuns diront, comme il est de coutume par ici, que le défunt s’est vengé et a eu raison de ses commanditaires. Faut-il croire à une telle thèse ? Une chose est sûre, les deux flics abattus ces derniers jours ont vu leurs âmes vengées par leurs collègues qui, à Pahou il y a quelques jours, puis hier à Hêvié, ont frappé lourdement ceux qui, dit-on, ont attenté à leur vie.

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