Il n’a pas couru pendant longtemps. Après quelques jours de filature, le cerveau de la bande de braqueurs ayant tué Roland Padonou, le samedi 7 juin dernier, sous le passage supérieur de Ganhi, a été tué hier, par les éléments de la police nationale à son domicile à Hêvié. Surpris par la visite des policiers, il a ouvert le feu sur ces derniers à l’aide d’un pistolet automatique. C’est dans ces échanges de tirs qu’il est passé de vie à trépas. Le crime commis sur l’agent Padonou, qui a plongé la famille policière dans le deuil, n’est donc pas resté impuni. « Vous n’êtes pas sans savoir que le samedi 7 juin dernier, un policier en mission commandée est passé de vie à trépas sous le passage supérieur de Ganhi. Mais avant qu’il ne décède, il a réussi à atteindre par balles l’un des malfrats qui a fait de troublantes révélations. Une enquête s’est ouverte sur instruction des autorités judiciaires. C’est ainsi que les unités spécialisées de la police nationale ont été instruites pour démanteler ce réseau de braqueurs. Alors hier, des informations sont parvenues à la police nationale, faisant état de ce que le cerveau de la bande s’apprête à aller opérer ailleurs. L’unité Raid a très tôt recoupé les informations et s’est porté à son domicile à Hêvié. Aussitôt qu’il a aperçu les policiers, il est rentré dans sa chambre, a sorti un pistolet automatique et ouvert le feu sur eux. La riposte de la police s’en est suivie et lui a été fatale », a expliqué Pierre Loko Dadé, porte-parole de la police nationale. Par cette opération, la police nationale vient de prouver qu’elle contrôle la situation et qu’on ne tue pas impunément ses éléments.
Par ailleurs, le porte-parole de la police nationale a confié que Feu Roland Padonou, le policier abattu le 7 juin dernier sera inhumé ce jour à Ouidah. Mais avant le départ du cortège funèbre pour Ouidah, un recueillement est prévu à l’école nationale de police à Cotonou.