Le président de la Cour suprême a reçu en audience hier jeudi 19 juin, le président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB). Aux côtés des membres de son bureau, Michel Adjaka est allé discuter avec Ousmane Batoko des préoccupations qu’il n’a pas souhaité rendre publiques.
Doit-on s’attendre à un dégel dans le mouvement de paralysie qui grippe le secteur judiciaire depuis un bon moment avec en toile de fond les cessations de travail déclenchées à répétition par l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) ? Possible.
Des déclarations et propos du président de cette organisation syndicale de magistrats hier, à la suite de l’audience que lui a accordée le président de la Cour suprême, auraient permis d’en savoir davantage. Mais on n’en sait rien, du moins pour le moment. A la fin des échanges de sa délégation avec le président Ousmane Batoko, Michel Adjaka n’a pas souhaité se prononcer.
Le premier responsable de l’UNAMAB a esquivé toute question et s’en est tenu à l’omerta. Pourtant, quelques mots de lui auraient permis de lever un coin de voile sur le sort des justiciables et autres usagers concernés par le fonctionnement du monde judiciaire et de les apaiser au besoin.
Car, comme les magistrats, soucieux de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail et d’un mieux-être au sein de la maison justice en général, les populations elles aussi souhaitent voir ces revendications satisfaites.
Ceci, afin de pouvoir bénéficier en toute quiétude des prestations de la justice. Ce qui est certain, les soixante minutes de discussion entre les deux parties ont dû être positives, si on s’en tient au sourire qui se lisait sur les visages des hôtes de Ousmane Batoko à la fin de l’audience.