Les travaux en commission dans le cadre de l’examen du projet de loi portant révision de la constitution béninoise du 11 décembre 1990, prévus hier jeudi n’ont pu se tenir à cause de l’absence du gouvernement.
Une situation qui n’à point empêché les députés d’échanger entre eux au sujet de la conduite réaliste à tenir afin de conduire à bien le processus de révision de la loi fondamentale adoptée le 11 décembre 1990 à l’issue d’un référendum. Les échanges entre parlementaires ont porté sur la pertinence de l’enjeu, le contexte politique actuel, la nécessité de faire une large consultation pour aboutir à un consensus et la tenue d’atelier pour exposer aux composantes de la nation la raison d’être de l’initiative et ses atouts positifs.
Une démarche, qui concorde avec l’aspiration du peuple préoccupé par une alternance politique de qualité en 2016.
Dans tous les cas, les députés à en croire une source concordante sont
déterminés à lutter contre une réforme taillée sur mesure dans un contexte où les défis de développement à relever jouent dangereusement contre l’augmentation en quantitative et qualitative du panier de la ménagère.
Le démarrage des travaux lundi permettra de prendre le pool réel des parlementaires lorsqu’on sait que le sujet est hautement politique. Il importe de rappeler que la rencontre d’hier fait suite à une invitation du Parlement à l’adresse du gouvernement notamment le ministre chargé des relations avec les institutions et du garde des sceaux, de la législation et des droits de l’homme pour une réunion conjointe portant sur la réforme constitutionnelle.